Il peut être déclenché par action du pilote sur une poignée située près du siège mais le parachute intégré à l’aéronef accidenté de Felix ULM n’a pas été activé ce dimanche matin. Son sytème de déclenchement reste donc un danger pour les sapeurs pompiers.
Avant d’envisager pouvoir désincarcérer les deux victimes, ce sont les démineurs des Fazsoi qui s’attèlent à désactiver le système d’ouverture par pyrotechnie du parachute.
Au moment de préparer l’ULM avant décollage, le pilote doit, durant sa check-list, enlever la goupille pour armer le parachute contenu dans un boîtier.
La mise à feu s’effectue mécaniquement en tirant sur la poignée. Le mécanisme d’allumage et de propulsion est alors activé par un percuteur actionnant l’amorce qui met à feu la charge de la roquette.
Ce parachute permet donc au pilote, s’il a le temps de réagir pendant un problème moteur par exemple, de le déclencher. Le parachute peut alors porter l’appareil et ses occupants pour un poser en urgence.
Dans ce crash, comme le système n’a pas été activé par le pilote, il est donc toujours opérationnel.
Les démineurs des Fazsoi sont venus voir si le percuteur du système pyrotechnique est bien inactif et remettre la goupille afin d’éviter un déclenchement intempestif pendant la phase de désincarcération.
Ce n’est qu’après toutes ces minutieuses précautions que les pompiers du groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux pourront intervenir à leur tour.