Pour le sans plomb
Le prix public est en hausse à 1,45 €/litre (+4cts). Cette évolution s’explique essentiellement par la hausse de la cotation.
Pour le gazole
Le prix de vente augmente à 1,14 €/litre (+3 cts). Cette évolution s’explique par la hausse de la cotation moyenne du gazole (+5,7 %). Comme pour le SSP, le fret est en hausse et la parité se déprécie.
Pour le gaz
Le prix final de la bouteille est en baisse à 16,02 € (-63 cts). Cette évolution s’explique par les baisses des cotations mensuelles (-14,3% en cumulé). La parité Euro/Dollar ne joue pas sur le prix final. La hausse des frais de passage impacte le prix de la bouteille à la hausse à hauteur de + 4 cts environ et vient contredire (à la marge) la baisse de la cotation. Le contrat de fret est inchangé. On retient toujours le prix le plus bas communiqué par les opérateurs.
Un contexte international qui entraîne une hausse des prix des carburants et une baisse du gaz
Sur les 15 premiers jours ouvrés du mois de juillet, on constate une évolution des cotations moyennes des carburants orientée à la hausse par rapport au mois précédent : +11,6 % pour le supercarburant, +5,7 % pour le gazole. En ce qui concerne le gaz, la cotation mensuelle du BUTANE diminue à 355 $/TM contre 415 $/TM le mois précédent. Par ailleurs, une hausse du fret (pour les carburants) de 17,5 % a été observée sur la même période.
De plus, à la suite d’une baisse de l’euro par rapport au dollar, la moyenne des parités sur 15 jours ouvrés s’établit à 1,1255 $ pour 1 € pour le gaz comme pour les carburants. Ce paramètre n’impacte pas les prix de vente des produits. Les marges de gros ainsi que les marges de détail qui sont fixées par arrêté préfectoral restent pour leurs parts inchangées. Les frais de passage, également fixés par arrêté préfectoral évoluent, à la baisse pour les carburants (-1,76%), à la hausse pour le gaz (+1,31%).