En commission des Affaires étrangères, nous avions été nombreux à nous inquiéter face à ce qui semblait être la confirmation d’une mise à l’écart de Mayotte de la COI dont la France est pourtant la principale contributrice financière.
Il est indéniable que cette réforme de la Commission de l’Océan Indien apporte de notables avancées, avec notamment une meilleure orientation vers la lutte contre le réchauffement climatique. Cependant, en refusant à nouveau d’inclure Mayotte comme membre de cette organisation, au même titre que La Réunion, ce texte semble chercher à porter atteinte à la souveraineté française sur ses départements d’Outre-Mer.
Si des relations diplomatiques constructives avec nos partenaires dans la région sont toujours à rechercher, elles ne peuvent se faire avec le risque de mettre à mal l’unité et la souveraineté de la République.
Les députés de la majorité ont entendu l’appel des Mahorais, c’est pourquoi, nous avons agi auprès du Gouvernement pour le retrait de ce texte en attendant une clarification de la position française sur l’inclusion de Mayotte dans la Commission de l’Océan Indien.
Cette situation n’est pas sans écho à celle des Calédoniens.
Nous devons être fidèles à nos compatriotes français, à ceux qui ont choisi la France.
En tant que député français, en tant que représentant de la Nation, en tant que citoyen de la République française, je ferai toujours le choix d’un territoire qui a choisi la France plutôt qu’un territoire qui l’a quitté.