Ne rentre pas au Conseil général qui veut. La semaine dernière, un groupe de salariés de l’ex Arast a fait appel aux compétences de deux huissiers pour faire constater que l’entrée au Département leur était interdit, alors que le citoyen lambda peut par contre rentrer sans problèmes dans l’enceinte de la collectivité.
Dans un premier temps, deux huissiers, à savoir Daisy et Marte Chane Ky précise le JIR d’hier, refusent de vendre leurs services aux ex-salariés de l’Arast, expliquant qu’elles travaillent déjà pour le Conseil général. Mais comme selon la loi, rien n’interdit à un huissier de travailler pour deux parties opposées, les deux huissiers ont finalement accepté d’accomplir la mission, c’est-à-dire d’accompagner quelques ex-salariés de l’Arast devant le Conseil général et certifier qu’effectivement, ils n’ont pas le droit de rentrer.
Coût du service : 800 euros ! Cher payé pour deux minutes de constat et un rapport… « Il est difficile de défendre ses droits quand, pour ne pas perdre un gros client, les huissiers refusent de travailler pour le simple citoyen » regrettent les licenciés.