
Les sanglots de Vladimir 1er
On me cache tout, on ne me dit rien ; si je meurs con, ce sera de votre faute. Certains grincheux diront sans doute qu’on ne peut pas ajouter de la connerie à la connerie, merci les mecs !
Pourquoi m’insurgé-je ? Parce qu’on m’avait caché qu’il y a des crocodiles en Russie, voilà pourquoi. Moi qui prise par-dessus tout les reportages animaliers d’ARTE, je n’ai jamais lu nulle part qu’il y eût des sauriens au-delà de l’Oural. Des crocodiles en Afrique, à Madagascar, des alligators aux States, des gavials en Inde, des caïmans au Brésil (voir le « Temple du soleil »), mais en Europe de l’Est jamais.
Sinon, comment expliquer qu’un crocodile moscovite pleure à chaudes larmes sur son propre sort ?
Vladimir 1er, Tsar de toutes les Russies, largue toute l’eau de son corps, il suffoque, il hoquète, il pleure, le pauvre homme : ces méchants Ukrainiens sont en train de frapper son pays loin de leurs bases. Ils lui foutent une sacrée pâtée quand il pensait les annihiler en quinze jours.
Il n’a quand même pas mérité ça, ce pauvre homme ! Lui qui ne songeait qu’à rétablir l’ordre et ramener cette chienne d’Ukraine nazie (c’est lui qui le dit) dans le giron d’une mère patrie aimante et pacifique.
Non seulement ils récupèrent en quelques jours des territoires qu’il a mis des mois à envahir, mais voilà qu’ils lui escagassent son pont ; qu’ils font des incursions chez lui ; qu’ils ont l’immense culot de ne point courber l’échine devant sa toute puissante volonté ; qu’ils se paient le culot de bombarder par drones ses bases aériennes. Lui ! Lui qui n’a jamais commis que quelques erratiques bombardements très involontaires sur des écoles maternelles, des lycées, des hôpitaux, des maternités, des centres commerciaux, des universités, des centrales électriques, des centrales nucléaires… De menues bricoles, quoi !
Et le monde entier qui ose se dresser contre lui ; non mais, a-t-on jamais vu pire injustice ?
Je vous l’avoue, les larmes du Tsar Crocodile 1er m’ont arraché toutes les larmes de mon corps. Je suis asséché, là. Vide. Vidé. A sec. Tiens ! J'm'en vais boire un coup à la santé de ce bon vieil humaniste que les Ukrainiens sont en train de vider de son sang. En plus !
La nuit de l’Outre-Mer sur RFO : une Réunion inexistante !
C’est bien RFO Paris, ça : la 1ère a diffusé une « Nuit de l’Outre-Mer » avec plein d’artistes antillais, excellents au demeurant, mais parmi lesquels il n’y avait aucun musicien réunionnais. Où est l’Outre-Mer dans tout ça ?
La « fête Kaf »
Il y en a qui ont la tête dure !!!!!
Pour les crânes creux, je répéterai qu’au nombre de ces malheureux esclaves, s’il y eut bien sûr bon nombre d’Africains, il y eut aussi, en nombre hélas non négligeable, des Comoriens, des Malgaches, des Arabes, des Indiens, des Asiatiques et même… oui, des Européens. Mais beaucoup de crétins (et de crétines, je ne nomme personne…) s’obstinent à parler de « fête Kaf ». Comme une manière de racisme à l’envers.
Le seul nom approprié, pour cette commémoration indispensable, est « Fête de la Liberté ». Entre eux, esclaves soumis aux mêmes chaînes, ils ne se différenciaient pas. Pourquoi le faire à leur place alors ? Sinon pour diviser encore plus une population qui pratiquerait soi-disant le vivre ensemble !!!!!
Lendemains de fêtes un peu chargés
Nous avons eu droit à la télé à pléthore de conseils pour réveiller les esprits et les estomacs quelque peu bourrés à craquer après deux réveillons. Il y avait là-dedans à boire et à manger, c’est le cas de le dire. Moi, je vous délivre un remède simple comme qui rigole, que je tiens de mon’ ti-père, lequel tuturrait comme un chef :
Allez en bord de mer avec une petite bouteille, remplissez-la d’eau de mer, là où elle bat en côte, très important : il faut de l’eau vive comme disait Béart. Chez vous, vous en remplissez un grand verre et vous y ajoutez le jus d’un gros citron. Si ça ne vous tue pas, vous serez instantanément frais comme un tilapia (notre gardon à nous). Hips !
Me Rémy
Notre ami Rémy Boniface, ténor du barreau, prend sa retraite ; on la lui souhaite longue et raide. Pour les justiciables de toutes catégories, c’est une perte. Pour nous, les chroniqueurs de justice, c’est une catastrophe. Car Rémy est de la race des Jacques Técher, des Salez et autres : de vrais grands plaideurs, au verbe parfait et à la rage insolente, pratiquant un théâtre judiciaire millimétré au petit poil. Un jour, à Champ-Fleuri, je l’ai entendu traiter un adversaire de « gougnafier » : au moins cinquante ans que je n’avais entendu quelqu’un utiliser ce mot merveilleux.
Rémy pourra recommencer à gratter sa Precision-Bass sur « Apache »… car le maître des mots est aussi un fin connaisseur de rock’n roll.
Tu as mon numéro, Rémy… po gratte in’ ti gazon do riz ensemble quand ou veux !
On me cache tout, on ne me dit rien ; si je meurs con, ce sera de votre faute. Certains grincheux diront sans doute qu’on ne peut pas ajouter de la connerie à la connerie, merci les mecs !
Pourquoi m’insurgé-je ? Parce qu’on m’avait caché qu’il y a des crocodiles en Russie, voilà pourquoi. Moi qui prise par-dessus tout les reportages animaliers d’ARTE, je n’ai jamais lu nulle part qu’il y eût des sauriens au-delà de l’Oural. Des crocodiles en Afrique, à Madagascar, des alligators aux States, des gavials en Inde, des caïmans au Brésil (voir le « Temple du soleil »), mais en Europe de l’Est jamais.
Sinon, comment expliquer qu’un crocodile moscovite pleure à chaudes larmes sur son propre sort ?
Vladimir 1er, Tsar de toutes les Russies, largue toute l’eau de son corps, il suffoque, il hoquète, il pleure, le pauvre homme : ces méchants Ukrainiens sont en train de frapper son pays loin de leurs bases. Ils lui foutent une sacrée pâtée quand il pensait les annihiler en quinze jours.
Il n’a quand même pas mérité ça, ce pauvre homme ! Lui qui ne songeait qu’à rétablir l’ordre et ramener cette chienne d’Ukraine nazie (c’est lui qui le dit) dans le giron d’une mère patrie aimante et pacifique.
Non seulement ils récupèrent en quelques jours des territoires qu’il a mis des mois à envahir, mais voilà qu’ils lui escagassent son pont ; qu’ils font des incursions chez lui ; qu’ils ont l’immense culot de ne point courber l’échine devant sa toute puissante volonté ; qu’ils se paient le culot de bombarder par drones ses bases aériennes. Lui ! Lui qui n’a jamais commis que quelques erratiques bombardements très involontaires sur des écoles maternelles, des lycées, des hôpitaux, des maternités, des centres commerciaux, des universités, des centrales électriques, des centrales nucléaires… De menues bricoles, quoi !
Et le monde entier qui ose se dresser contre lui ; non mais, a-t-on jamais vu pire injustice ?
Je vous l’avoue, les larmes du Tsar Crocodile 1er m’ont arraché toutes les larmes de mon corps. Je suis asséché, là. Vide. Vidé. A sec. Tiens ! J'm'en vais boire un coup à la santé de ce bon vieil humaniste que les Ukrainiens sont en train de vider de son sang. En plus !
La nuit de l’Outre-Mer sur RFO : une Réunion inexistante !
C’est bien RFO Paris, ça : la 1ère a diffusé une « Nuit de l’Outre-Mer » avec plein d’artistes antillais, excellents au demeurant, mais parmi lesquels il n’y avait aucun musicien réunionnais. Où est l’Outre-Mer dans tout ça ?
La « fête Kaf »
Il y en a qui ont la tête dure !!!!!
Pour les crânes creux, je répéterai qu’au nombre de ces malheureux esclaves, s’il y eut bien sûr bon nombre d’Africains, il y eut aussi, en nombre hélas non négligeable, des Comoriens, des Malgaches, des Arabes, des Indiens, des Asiatiques et même… oui, des Européens. Mais beaucoup de crétins (et de crétines, je ne nomme personne…) s’obstinent à parler de « fête Kaf ». Comme une manière de racisme à l’envers.
Le seul nom approprié, pour cette commémoration indispensable, est « Fête de la Liberté ». Entre eux, esclaves soumis aux mêmes chaînes, ils ne se différenciaient pas. Pourquoi le faire à leur place alors ? Sinon pour diviser encore plus une population qui pratiquerait soi-disant le vivre ensemble !!!!!
Lendemains de fêtes un peu chargés
Nous avons eu droit à la télé à pléthore de conseils pour réveiller les esprits et les estomacs quelque peu bourrés à craquer après deux réveillons. Il y avait là-dedans à boire et à manger, c’est le cas de le dire. Moi, je vous délivre un remède simple comme qui rigole, que je tiens de mon’ ti-père, lequel tuturrait comme un chef :
Allez en bord de mer avec une petite bouteille, remplissez-la d’eau de mer, là où elle bat en côte, très important : il faut de l’eau vive comme disait Béart. Chez vous, vous en remplissez un grand verre et vous y ajoutez le jus d’un gros citron. Si ça ne vous tue pas, vous serez instantanément frais comme un tilapia (notre gardon à nous). Hips !
Me Rémy
Notre ami Rémy Boniface, ténor du barreau, prend sa retraite ; on la lui souhaite longue et raide. Pour les justiciables de toutes catégories, c’est une perte. Pour nous, les chroniqueurs de justice, c’est une catastrophe. Car Rémy est de la race des Jacques Técher, des Salez et autres : de vrais grands plaideurs, au verbe parfait et à la rage insolente, pratiquant un théâtre judiciaire millimétré au petit poil. Un jour, à Champ-Fleuri, je l’ai entendu traiter un adversaire de « gougnafier » : au moins cinquante ans que je n’avais entendu quelqu’un utiliser ce mot merveilleux.
Rémy pourra recommencer à gratter sa Precision-Bass sur « Apache »… car le maître des mots est aussi un fin connaisseur de rock’n roll.
Tu as mon numéro, Rémy… po gratte in’ ti gazon do riz ensemble quand ou veux !