Comme Excalibur pour le roi Arthur, l’écharpe de maire du Tampon semble indissociable d’André Thien Ah Koon. Pourtant, l’édile semble toujours recevoir ce symbole avec toujours autant d’émotion. Les larmes aux yeux, TAK a terminé son discours d’installation avec des trémolos dans la voix : « Merci à tous mes chers amis. Si les larmes sont d’amour, les larmes que ma femme a pleurées pour moi n’ont pas de prix ».
« Le jour de bonheur des élus est le jour où ils sont élus. Après ça : au travail! », a prévenu TAK à sa nouvelle équipe municipale, qui varie peu. Après la crise sanitaire, les défis à relever vont être importants pour la commune et le maire a averti ses troupes de la difficulté de la tâche à accomplir. « On doit relever des problèmes qui relèvent des miracles. Il faut trouver une solution. Vous avez affaire à McGyver et Colombo en même temps. Je vais trouver une solution. Notre feuille de route, c’est la population qui nous la donne ».
Et les solutions, c’est vers l’État que le maire du Tampon va les chercher. « Je fais un appel à adapter l’aide aux plus démunis. Si à La Réunion la vie coûte 35% plus cher, l’État doit proposer quelque chose », a-t-il lâché avant d’ajouter avec son mordant habituel que « nous sommes la défense de la France dans l’océan Indien. Nous sommes la France et l’Europe dans cette partie du monde. C’est la France qui nous a mis là, alors elle doit assumer ses responsabilités ».
Enfin, André Thien Ah Koon a adressé un message à l’opposition, qu’il souhaite « constructive ». « Faut pas chamailler tous les jours », a-t-il demandé en désirant travailler en bonne intelligence pour la population. Il a ensuite fait comme voeux pour la commune d’être reconnu comme efficace et exemplaire pour la population.