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Nadia Ramassamy propose aux Dionysiens une « alternative politique »

Nadia Ramassamy a tenu une conférence de presse, hier, afin notamment de présenter son bureau pour les élections municipales de 2014. Candidate sur Saint-Denis, la Dionysienne regrette son manque de visibilité dans les médias et le fait que la population rencontrée sur le terrain ne connaisse pas son équipe, pis, la croit seule à partir […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 26 juin 2013 à 16H30

Nadia Ramassamy a tenu une conférence de presse, hier, afin notamment de présenter son bureau pour les élections municipales de 2014. Candidate sur Saint-Denis, la Dionysienne regrette son manque de visibilité dans les médias et le fait que la population rencontrée sur le terrain ne connaisse pas son équipe, pis, la croit seule à partir au front. Cette conférence de presse consistait à changer la donne… L’illustration parfaite mais malheureuse de cet état de fait a été tout bonnement de constater l’absence de journalistes lors de cette conférence de presse – seul Zinfos avait fait le déplacement -.

Nadia Ramassamy dit regretter l’absence de médiatisation des courants autres que les canaux historiques, Droite et Gauche. « On ne s’intéresse à certains candidats qu’à la veille d’une élection. Et même pendant, on constate une inégalité de traitement. Lors des Régionales en 2010, le temps d’apparition de chaque candidat devait être le même dans les médias. Bilan, j’ai réussi à faire 15.000 voix« , se targue-t-elle, avant de conclure : « Je serais plus loin que je le suis aujourd’hui« .

Un staff hétéroclite

Ce message une fois passé, Nadia Ramassamy a quand même présenté son staff composé de personnes d’univers différents, touchées par des préoccupations propres : « J’ai 37 ans et je suis chef d’entreprise. Je souhaite apporter mes connaissances pour aider les entreprises, forces de l’économie d’un pays. Je crois qu’il y a aujourd’hui une grande disparité entre les attentes des entreprises et les choix opérés par les décideurs« , expose Mannix Hoarau. Kelly Lu, 29 ans, ne peut que le rejoindre dans son analyse : « Je travaille au sein d’une entreprise familiale spécialisée dans l’importation de produits alimentaires. Je vois la situation se dégrader, tant pour les entreprises que les consommateurs. J’espère pouvoir apporter mon aide pour apporter du changement« .

Un peu plus loin, se trouve une jeune sportive triple championne de la Réunion de judo, Alice Nativel. La demoiselle entend aider la jeunesse à s’émanciper mais aussi le milieu sportif à être mieux écouté: « Il faut aider la relève sportive, d’abord en permettant aux clubs locaux d’avoir des fonds plus importants, et puis en aidant les sportifs à voyager« , indique-t-elle.  De la même façon, Guilaine Quessoi, par son expérience professionnelle dans la petite enfance, souhaite aider une partie de la population : « Je suis nouvelle dans la politique mais je souhaite m’investir car le contexte est très difficile. Rien que dans la petite enfance, il y a beaucoup de choses à faire pour répondre aux besoins, notamment au manque de places dans les crèches existantes« , souligne la dame de 53 ans.

Pour Ghislain Amano, vice-président et directeur de campagne de Nadia Ramassamy, son expérience en tant que gérant d’un bureau d’études ne laisse aucun doute sur le manque de compétence observé au sein des collectivités ou encore sur la présence de corruption. Il entend bien s’investir pour lutter contre ces dérives.

« Je me suis engagée en politique pour l’humain »

Avant même l’annonce de sa candidature au mois de mars 2013, Nadia Ramassamy avait commencé à arpenter, avec son staff de l’AMPR (Avenir Meilleur Pour la Réunion), les rues du chef-lieu à la rencontre des citoyens. « Sur le terrain, on ressent le rejet de la Droite comme de la Gauche. Les gens cherchent une impulsion nouvelle. Je reste fidèle à mes valeurs. Depuis mon passage au Conseil général, je ne me retrouve pas dans les tractations et les querelles entre la Droite et la Gauche. Je me suis engagée en politique pour l’humain. Et je constate aujourd’hui que la population est pénalisée car les grands projets des décideurs actuels sont en décalage avec les vrais problèmes de terrain« , déclare-t-elle.

Les candidats sont nombreux sur la capitale… Mais cela ne gêne aucunement la conseillère régionale. « Il n’est pas exclu que le PS subisse, lors des prochaines municipales, un sérieux revers. Et que l’on assiste à une embuscade de la Droite« . Face à cela, Nadia Ramassamy entend défendre « une politique de gestion » et incarner « l’alternative politique« .

A la question, « A ce jour, êtes-vous certaine, vous et votre équipe, que les citoyens sont prêts à radicalement changer de cap?« , la réponse est claire : « Nous ne cessons de rallier. Sur Facebook, plus de 2.300 personnes nous suivent déjà« , indique Ghislain Amano. Et Nadia Ramassamy de rappeler : « Lors des Régionales, c’est Saint-Denis qui a le plus voté pour moi« .

La tête de liste de l’AMPR sait que la route est longue, mais demeure confiante: « Quand on m’a confié des postes à responsabilités, j’ai toujours pu trouver des solutions. Je ne suis qu’une petite vice-présidente de la collectivité régionale, et avec ce poste, j’ai accompli des choses que d’autres, certains présidents même, n’ont jamais pu réaliser. Aujourd’hui je dis, laissez-moi vous montrer ce dont je suis capable en étant à la tête d’une collectivité« .

 

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