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Les deux postes de vice-présidents vacants n’ont pas été remplacés

Il y a donc toujours deux postes de vice-présidents vacants : le premier (celui de Maurice Gironcel) et le quatorzième (celui de Jean-Claude Fidji). Ce statu quo montre surtout que ni Nassimah Dindar, ni les autres conseillers généraux de droite, ne sont prêts à changer de camp, surtout pas à n'importe quel prix.

Ecrit par Jismy Ramoudou – le mercredi 16 juin 2010 à 10H14

Les cantonales partielles de mars 2011 sont lancées. Et ce sera chacun pour soi. A droite comme à gauche. C’est en tout cas le premier élément à retirer du statu quo voté ce matin par 29 conseillers généraux contre 19. En rejetant le renouvellement de la Commission permanente, la majorité composite fait d’une pierre deux coups.

Premièrement, elle maintient la cohésion d’un groupe meurtri par les résultats des récentes élections régionales, même si cet équilibre est précaire. Deuxièmement, ce succès sur l’opposition départementale est bon pour le moral, car il prive ainsi l’opposition de moyens financiers pour les prochaines cantonales partielles de 2011.

Ce non-renouvellement de la Commission permanente est aussi une victoire pour la gauche, car le PS et l’Alliance/PCR entretiennent ainsi la division et le désordre à droite. Ils ont ainsi un terrain propice pour préparer la future échéance électorale.

Ce qui arrange la gauche, arrange aussi Nassimah Dindar. En effet, la présidente du Conseil général veut toujours négocier en position de force, avec l’opposition départementale et l’Objectif Réunion. Nassimah Dindar garde donc la main, du moins pour l’instant…

 

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