i[« Ceux qui ont la chance d’avoir un emploi doivent pouvoir travailler deux ou trois heures de plus sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires, qui ont beaucoup coûté à l’Etat »]i, a lancé Manuel Valls, le député-maire d’Evry (Essonne), une attaque frontale sur la mesure phare d’une certaine Martine Aubry, alors ministre à la fin des années 90 sous le gouvernement Jospin.
i[« Le monde a changé depuis 1997 et nous aussi (…). Je prône un dépassement des 35 heures, au nom même d’une augmentation des salaires, d’une augmentation du pouvoir d’achat »]i a-t-il poursuivi.
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Toujours prêt à bousculer les positions du parti socialiste]b
i[« Est-ce que, dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, avec la concurrence que nous connaissons, pouvons-nous nous permettre d’être sur des idées des années 1970, 1980, 1990 ? Non. Il faut dépasser la question des 35 heures »]i, a-t-il martelé lors de l’émission du Grand Rendez-vous Europe 1 – Le Parisien-Aujourd’hui en France. Au nom i[« d’une augmentation du pouvoir d’achat »]i, le député-maire d’Evry (Essonne), toujours prêt à aller à contre-courant des idées du parti, estime que dans le monde en 2011, i[« il faut travailler plus »]i.
b[Roland Dumas et Jacques Vergès sont « pathétiques »]b
A la question i[« Est-ce que le bureau national du PS partage son opinion ? »]i, Manuel Valls a préféré esquiver : i[« est-ce que vous avez vu un socialiste qui propose aujourd’hui d’étendre les 35 heures à toutes les PME, et notamment à celles qui n’ont pas été concernées par les 35 heures ? »]i, a-t-il assuré sans évoquer la position, sur ce dossier, de la Première secrétaire du PS, Martine Aubry.
Toujours aussi incisif, Manuel Valls n’a pas mâché ses mots envers l’ancien ministre de François Mitterrand, Roland Dumas qui s’est rendu il y a quelques jours en Côte d’Ivoire avec l’avocat Jacques Vergès afin de soutenir le président auto-proclamé Gbagbo.
i[« C’est pathétique, gênant, choquant mais honnêtement, Roland Dumas nous a habitués à cela depuis déjà quelques années. Pour moi, tout cela est nul et sans conséquence »]i, a-t-il ajouté, ne manquant pas de rappeler, au passage, que Jacques Vergès avait été l’avocat du criminel nazi Klaus Barbie.