La direction du Quotidien a donc confirmé ce matin le prochain licenciement économique de sept employés du journal, dont trois journalistes parmi lesquels deux poids lourds de la rédaction : Idriss Issa et Jean-Noël Fortier.
Idriss était le plus ancien journaliste du Quotidien encore en activité, puisqu’il avait fait partie de la première équipe qui, en septembre 1976, avait créé le journal. J’avais été amené à le côtoyer quand j’avais moi même rejoint la rédaction du Quotidien, quelques mois après son ouverture, et pour avoir travaillé 5 ans à ses côtés. Idriss était un journaliste politique d’un grand professionnalisme, au point qu’il était rapidement devenu correspondant de l’AFP à la Réunion. Une référence !
Jean-Noël est arrivé un peu plus tard au Quotidien. Et il a fait une escapade au Cabinet de Camille Sudre à la Région, avant de revenir à ses premières amours, le journalisme. Un petit différend nous a récemment opposé, mais j’ai toujours gardé beaucoup d’estime pour lui. Il est une référence pour tous les journalistes de la Réunion en matière de droits de la presse. Nul doute qu’il aura besoin de toutes ses connaissances syndicales pour faire valoir ses droits et ceux de ses collègues face à cette décision de la direction.
Qu’Idriss et Jean-Noël, de même que Sabine Le Bras, soient assurés de notre totale solidarité.