« Peu avant le début de la manifestation, un adjoint au maire de Saint-Joseph, constatant la présence des équipes de l’OTI Sud, a informé les organisateurs et a prétexté que le maire de la ville n’y était pas favorable et même qu’il ne participerait pas si l’OTI restait », indique Louis Jeannot Lebon, président du conseil de surveillance de l’Oti Sud, mais également leader de l’opposition saint-joséphoise.
Afin « d’éviter de faire du grabuge », l’équipe de l’OTI Sud a préféré quitter les lieux avant que la situation ne s’envenime et ne devienne préjudiciable pour l’association organisatrice et les autres exposants.
Un incident surprenant et incompréhensible pour le président de l’OTI Sud qui assure que l’office de tourisme était invité par les organisateurs. Ce dernier a saisi le conseil de surveillance afin de décider d’une action.
« On est juste des opposants sur le point de vue politique et des idées, je ne sais pas pourquoi il (Patrick Lebreton NDLR) en fait une affaire personnelle », précise Louis Jeannot Lebon, encore troublé par la situation.
Interpellés par la presse, nous découvrons un communiqué de Louis Jeannot Lebon.
Nous voilà face à un individu en mal d’identité qui utilise un outil de promotion touristique à des fins bassement politiciennes voire électoralistes ?
Cet individu, rejeté par le suffrage universel, qui se fait rémunérer pour matraquer fiscalement la population de Saint-Joseph, n’a rien trouvé mieux qu’un non-événement pour tenter désespérément d’allumer un contre-feu face aux retombées médiatiques désastreuses de ses basses œuvres.
La vraie question est : l’OTI Sud est-il un outil au service du développement touristique ou un instrument de politique politicienne au service d’un président sans scrupule? Nous nous posons par conséquent la question de son utilité sur notre territoire.
Enfin, étant donné les propos tenus dans ce communiqué en direction du Maire de Saint-Joseph, nous nous réservons le droit de donner une suite judiciaire à cette affaire.