“Depuis que nous avons commencé nos observations en 2001, 2022 était pour l’instant un record, et nous sommes quasiment sûrs de le dépasser”, affirme Vanessa Estrade, chargée d’études scientifiques au sein de l’association Globice. “Il ne s’est pas passé un jour sans que des gens nous envoient leurs photos de nageoires caudales prises lors de sorties. Quand on ajoute nos propres observations lors de nos sorties en mer, cela nous donne un chiffre minimal du nombre d’individus passés par La Réunion. Certaines baleines restent plus au large et d’autres ne montrent pas leur caudale, donc il s’agit d’une estimation minimale”, poursuit la scientifique.
Depuis le 15 août, ce sont au moins 800 individus qui ont été formellement reconnus par les équipes de Globice. Un record. “On observe que cette année, peu de baleineaux sont présents. Au contraire, nous avons vu beaucoup de groupes actifs, c’est-à-dire une femelle qui est suivie par plusieurs mâles. Au contraire, en 2022, nous avions observé beaucoup plus de baleineaux”, explique Vanessa Estrade.
L’une des belles histoires de cet hiver austral 2023 est sans doute le retour d’Adidas, une femelle qui est revenue pour la 3e fois à La Réunion afin de mettre bas. “C’était émouvant, car nous l’avons vu pour la première fois en 2001, et c’est l’une des premières baleines identifiées par Globice”, se souvient la scientifique. Un fait plutôt rare, car les baleines ne sont pas vraiment fidèles à nos côtes. “Chaque année, environ 2,5% des baleines identifiées sont déjà dans nos bases de données, explique Vanessa Estrade, la mise en commun des observations avec d’autres pays montrent bien que des individus passés par La Réunion peuvent être en Australie, à Madagascar ou en Afrique du Sud les années suivantes« .
Pourquoi de telles fluctuations entre les années ?
Si 2022 et 2023 ont été de très bonnes années, 2021 a été catastrophique. Globice a donc cherché à savoir ce qui pouvait expliquer de telles différences d’une année à l’autre. “On pense que cela à avoir avec la quantité de nourriture qu’elles ont pu absorber avant leur migration”, explique Vanessa Estrade, la baleine se nourrissant essentiellement de krills. En estimant la quantité d’un certain type de chlorophylle grâce à des images satellites, il est possible d’estimer la quantité de phytoplanctons, et donc de krills qui se nourrit de ce dernier.
Or, le krill met deux ans à atteindre sa maturité. “Cette quantité de krills, couplée à son accessibilité, que l’on calcule en fonction de la couverture de glace, nous permet d’expliquer que les baleines montent plus ou moins haut dans l’Océan Indien. Plus le krill est facilement accessible, plus de baleines ont tendance à remonter. Mais ensuite, elles se répartissent sur une grande partie de l’hémisphère Sud, parfois jusqu’au Gabon. Donc on ne peut pas prévoir qu’elles choisiront de venir en particulier près de La Réunion« .
Les mesures de protection envers ces cétacés ont également permis d’augmenter le nombre d’individus. “Désormais, les stocks atteignent leur niveau d’avant la période de pêche. Donc on a la chance d’avoir une population en bonne santé”, s’enthousiasme la chargée d’études. Globice sonne donc la fin officielle de cette saison 2023, qui fut riche en observations.
Quand certains pensaient que la Nouvelle Route du Littoral allait chasser les baleines de nos côtés, pourquoi ne les entendons-nous pas aujourd’hui pour dire que probablement le viaduc de la NRL est au contraire un facteur attractif? La poursuite de cette route en mer mériterait donc d’être encouragée et surtout, sans parti pris, l’initiateur du premier coup de pelle remercié!
Elles pourraient transporter des roches sur le dos à chaque migration par exemple
Ah ah mi mort pou le transport dans un car en paille non?
Ouiii on les paierait en Sardines Robert *_*
Le courant des océans changent dans la durée, l’homme n’a pas encore tout vue du remaniement de la nature, sa prend des milliers d’années, mais beaucoup de scientifiques alerte que l’humanité est a l’aube de voir un changement majeur pas que de notre terre mais bien du système solaire tout entier !!
Mais l’homme dans ce système n’a pas le temps d’écouter tout sa!!
Et si c était le résultat de la réserve marine qui a redémarré un éco système? Requin baleines ?
@ au planteur: bonne idée qui sait?
Nous préfère rêve sur un collection Bocal piment !!…
Je voudrais bien être payé à identifier des baleines et à les recenser chaque année. Il faut déposer où ma candidature svp ? Par avance merci. PS : Je précise que je suis » coloré ».
Renseigne toi ce sont des bénévoles qui font ça, seule leur bonne volonté suffit. Arrête les coups de tête ça favorise la fracture du crane eu détriment de l’ouverture d’esprit…
Coup de tête, au regard de votre commentaire vous avez omis de préciser que vous êtes trop couillon pour pouvoir prétendre à ce genre de poste .
Étaler votre CV et mon amie de la la région interviendra pour votre recrutement .
Est ce que le nombre de requins pêchés ces dernières années favoriserai pas le fait que les baleines viennent mettre bas sur les côtes, moins de prédateurs plus de baleineaux ?
C’est juste une question je ne suis pas pro requin ou contre les requins.
les gars de globice qui s’éclatent et privatisent le littoral pour les ….
Mwin, tan ki done pa la preuv ke 800 baleine la bate karé dan la mer La Réinion, mi kroi pa.
(mi koz pou mwin, mi koz pa pou domoune) Y fo esplik é y fo monte amwin toute foto, toute mark zot la gainy trap déssi lo bane baleine.
Difiz in lalbom foto, pa plis. San montage, san fotoshop, avek in spécimen unik, pa en doub.
Ousa mi travay, mi woi in baleine y bate karé. Mi desid apèl ali Waly.
Kestion :
Pou le bane lidentificasion : monte a mwin kosa Waly nana é si son papa Walsea la ni osi La Réinion : monte amwin kosa li nana. Si toute ban’na la monte azot.
mi répète : mwin, tant ki done pa la preuv… mi–kroi–pa !
Pou nimporte kel sujé, la méfians y lés lespri en alerte.
Globice souhaite poursuivre et attaquer les cétacés à l’arbalète pour des prélèvements afin de « VÉRIFIER LEUR ÉTAT DE SANTÉ » Trouvez-vous ça normal ? Oui pour une association se définissant officiellement comme un « ÉTABLISSEMENT UTILISATEUR D’ANIMAUX À DES FINS SCIENTIFIQUES » C’est dégueulasse. Foutons-leur la paix, de toutes façons on ne connaîtra jamais le sens de la vie pour ces animaux. Pour certains humains du XXIe siècle l’instinct prédateur et l’intérêt matériel dominent toujours. Pauvres représentants de l’humanité.
Laissez-nous, le public, les approcher en toute simplicité, si on les dérange ils sauront nous fuir ou nous menacer.
Arrête dit n’importe kwa à ou même n’aurais besoin 2-3 coup d’zarbalètes !!