En fin de saison sportive dernière, l’association « Art et Streetball des Hauts » envoie son dossier de demande d’affiliation à la Ligue régionale de basketball. Son objectif à ce moment-là, comme pour tout club qui souhaite prendre de l’envergure et être reconnu auprès de l’instance, est d’obtenir l’affiliation. Un préalable en somme.
Le dossier de l’association saint-pauloise pilotée par Laurent Papy est alors naturellement examiné par la Ligue réunionnaise qui émet un avis défavorable puis le transmet à la commission fédérale à Paris, sachant que cette dernière conserve la possibilité de déjuger la ligue locale. La réponse tombe courant octobre : la fédé suit le premier avis de la Ligue et la demande d’affiliation est donc refusée à la jeune association saint-pauloise. Le motif invoqué par la fédération est que cette affiliation interviendrait « dans une zone géographique où le basket est déjà très implanté et conduirait pour la collectivité à une réelle difficulté d’attribution de créneaux au sein de ses installations sportives. »
Sonnés mais pas découragés, les membres de l’association balayent d’emblée ce motif qui ne tient pas la route selon eux. En aucune manière leur club viendrait interférer avec les créneaux d’entraînement du club historique saint-paulois, le BC Saint-Paul, car la logique de l’association Art et Streetball des Hauts, comme son nom l’indique, est de promouvoir ce sport dans les écarts alors que beaucoup de jeunes de ces quartiers rencontrent « des difficultés pour se déplacer » vers le centre ville où se déroulent les entraînements et matches du club historique et où le coût de la licence est « excessive ».
La Ligue tente de contenir la création de clubs à tout-va
Avec son association, Laurent Papy a donc la certitude de couvrir un besoin réel, ce que ne semble pas contredire le président de la Ligue qui nous informe avoir échangé avec le BC Saint-Paul la semaine dernière. De cet échange, Johan Guillou retient que le club historique de Saint-Paul est « disposé à ouvrir une équipe séniors gérée par Art Street pour l’année prochaine », mais cette proposition est arrivée après coup, nous explique Laurent Papy. « C’est quand j’ai ouvert mon club que le BC Saint-Paul est revenu vers moi et à ce moment-là j’ai dit « non » car j’avais entamé les démarches. Maintenant je vais jusqu’au bout. »

Le 23 octobre, la Fédération de Basketball écrivait au président de l’association Art et Street des Hauts
Mais comme si ce seul motif de refus concernant les créneaux d’entraînement ne suffisait pas, voilà que le président de la jeune association se voit signifier, oralement cette fois, deux motifs supplémentaires de refus. Le président Johan Guillou nous confirme les propos tenus face au président de Art et Street.
« Quand un club veut ouvrir, on regarde trois éléments en priorité : la viabilité du club tout d’abord, c’est-à-dire quel est son projet sportif sur plusieurs années. Là, pour le coup, le seul projet d’Art Street c’est d’ouvrir une équipe séniors départementale. Il faut commencer par les petits car sinon il n’y a aucun intérêt à ouvrir un club pour se faire plaisir », estime le président de la Ligue de basket. Autre conséquence possible, il craint un éparpillement des licenciés alors que certains clubs ont encore de la place dans certaines tranches d’âge.
« Quand un club ouvre, on veut que ça soit un club qui ouvre avec de nouveaux licenciés et non pas qu’il prenne des licenciés d’autres clubs. Ce n’est pas propre au basket, il y a des dirigeants de clubs qui se disputent, il y a des dissensions et ils entreprennent de créer un nouveau club. Donc on multiplie des clubs comme ça parce que des dirigeants ne s’entendent plus…. », déplore-t-il la méthode maintes fois vécue à La Réunion. « Je ne dis pas que c’est le cas de Art Street, par contre c’est le cas d’un club de Saint-Denis pour lequel, pour l’instant, on n’a pas donné d’avis favorable parce que ça ferait un cinquième club sur Saint-Denis et dans les quatre existants, ils ont encore de la place dans les catégories », donne-t-il comme exemple plus ou moins similaire.
Il prend un autre exemple, sudiste cette fois, avec une association de Saint-Louis qui a d’abord fait un travail dans les quartiers auprès des jeunes, a su créer des sections de jeunes avant d’envisager de demander son affiliation. C’est selon Johan Guillou la bonne chronologie à adopter pour espérer avoir le feu vert de l’instance.
Art et Street veut combler un vide
Enfin, nous précise Johan Guillou, « on demande des documents. L’un des plus importants c’est l’attestation de la mairie qui nous dit : « on atteste que tel club aura tel créneau, dans telle salle ou terrain. Je précise qu’on n’a jamais reçu d’attestation du service des sports de la ville attestant qu’il y aurait des créneaux pour cette association. »
Face à ces exigences, Laurent Papy n’aura aucun mal à prouver – et c’est en cours – que son club n’empiétera pas sur les mêmes créneaux que le club de Saint-Paul et le motif de refus de la Ligue motivé par écrit devrait être balayé sans difficulté. Il reste cependant au président Papy la fâcheuse impression que c’est après son dépôt de candidature que la liste des pièces à fournir s’est allongée, comme pour trouver un vrai prétexte au refus.
Quant aux deux autres critères dont il a pris connaissance par téléphone après le courrier de la Fédération, il les prend comme des motifs superfétatoires pour justifier ce refus.
« Nous on commence petit, on n’a pas 100 jeunes tout de suite mais il y a des jeunes qui viennent. Au fur et à mesure, on va se structurer et grandir. On ne peut pas avoir tout de suite des équipes de jeunes », concède-t-il.
« Je n’ai pas attendu la Ligue pour commencer. J’ai trois jeunes qui sont déjà allés en métropole, un aux Etats-Unis et pourtant je ne suis qu’une association », nous explique Laurent Papy qui dit avoir su convaincre l’ex-internationale championne d’Europe des nations 2001 et 5ème aux JO de Sydney, Laure Savasta (sur la photo), qui a ouvert son académie. Laurent Papy se consacre ainsi à donner du crédit « à des jeunes qui n’ont pas eu la chance d’aller au Pôle ou au CREPS parce que ce ne sont pas des « fils à ». Je donne la chance à tout le monde et même des jeunes un peu plus « vieux » en U20 qui veulent aller en métropole » grâce à un partenariat avec un ami sur Toulouse. « Bref, le travail il est fait ! Ce qui embête la ligue c’est que j’arrive à faire cela mais sans eux ! »
Malgré ses critiques, l’affiliation lui permettrait de grandir encore plus et de suivre des formations à l’arbitrage, à la table ou en tant qu’entraîneur. « Au lieu de nous bloquer, la Ligue devrait nous aider dans notre démarche de développer le basket dans les hauts et aider les personnes en difficulté sociale », conclut le président de Art et Streetball.
« Nous, Ligue ou Fédération, ce n’est pas qu’on rejette les clubs qui veulent se mettre en place mais c’est qu’il y a des conditions à respecter », appuie Johan Guillou, qui ne ferme toutefois pas la porte. « S’ils s’ont prêts à créer une section jeunes avec en plus une attestation de la ville, la position de la Ligue peut évoluer », promet-il. Pour cette saison, c’est déjà raté.
Et quand on pense que ce president de ligue n’a jamais touché à un ballon de Basket de sa vie …..
Il a l »impression de détenir toutes les vérités sur la discipline , un véritable K….
C’est faux. J’ai même joué contre lui quand il était au tampon. On était en départementale. Et je me rappelle qu’il était même arbitre et entraîneur des jeunes à l’époque.
Ce Papy lé pas un saint! Allez demande au club de 3 Bassins et de St Paul kossa zot y pense de li? Et arrête déconner, depuis quand ce gars là est formateur de grands joueurs ? C’est son marmay lé su photo! ET là li crois que li fé de l’ombre au pôle espoir ? Gars là y fé trop rire! li la refé ma journée!!!!! looooooooooool
Mi espère la ligue va porte plainte pou diffamation
🤣🤣🤣🤣le vrai maloki de la Réunion. A moin mi connais PAPY depuis tj. Effectivement au club de 3bassins c’était une mauvais expérience car dans le staff li etait entouré de bon a rien qui n’avait jamais fait de compétition de basket et encore pire n’avait jamais touché un ballon de basket 🤣🤣. Après le club de st-paul cest nout club de coeur ou on a commencé le basket et nos meilleurs années. li connais tt le monde la bas et n’a rien contre le club. Bien-sûr le gars la point le diplôme BE li nana que l’initateur mais par contre li hesite pas par ces propres moyens aller en france pr rode partenaire et se former au basket de l’hexagone. l’association lé pas la pour être mieux que le pôle ou autres structures a la Réunion mais li lé la pour donne justement a ceux qui n’y sont pas de pouvoir peut être realiser zot reve ds le basket, zot vie personnelle et scolaire. alors au lieu de venir vomir 🤮 oute haine bouffon. cosa ou la déjà fait pour les jeunes basketteurs réunionnais au lieu critiquer.
diffame out mmmmmm
Ce gars au moins il essaye de faire quelque chose pour les jeunes landa lui !!! C’est bien beau de critiquer derrière son écran et de ne pas avoir les c…lles d’assumer son commentaire en affichant son nom. Au moins lui il essaye de faire évoluer les jeunes et son fils n’est pas le seul renseigne toi avant de parler !!! Inutile va ….