Plus de 11.000 kilomètres séparent l’île de La Réunion et la France hexagonale, pourquoi avez-vous accepté de participer à la 0-3000 ?
Pour le défi et le dépaysement. Je connais un peu l’île de La Réunion, les grands-parents, les tantes et les cousins, cousines de ma fille y vivent. C’est aussi l’occasion de découvrir l’île différemment avec ce défi me motive et m’effraie à la fois.
Quels sont vos objectifs ?
Finisher !!! Je ne sais pas à quoi m’attendre, j’ai eu beaucoup de travail et je me suis trop peu entraîné pour prétendre à quoi que ce soit en termes de performance.
Vous êtes quintuple champion du monde et d’Europe, la natation n’a plus aucun secret pour vous. Quelle discipline redoutez-vous le plus entre le vélo et la course à pied ?
Les deux ! Le dénivelé des deux épreuves fait que je me lance totalement dans l’inconnu. Mais je crois que la partie course est encore plus effrayante que le vélo…
Vous vous apprêtez à participer au triathlon le plus haut du monde. Comment vous êtes-vous préparé à cette course hors norme ?
Je me suis entraîné dans les calanques de Marseille. Mais je n’ai jamais fait plus de 800 de dénivelé positif lors d’un entraînement. C’est pour cette raison que je suis un peu stressé.
La 0-3000 s’achève au sommet du Piton des Neiges, un endroit que vous connaissez déjà certainement : diriez-vous que cette course représente un défi sportif ou personnel ?
Les deux sont-ils vraiment dissociables ? Pour moi pas. J’aime me mettre en danger sur ce genre de défi pour repousser mes limites sans forcément penser à la performance.
Une fois que vous aurez atteint le Piton des Neiges, le sommet de l’île, vers qui se dirigeront vos premières pensées ?
Vers mon binôme de vie, Alice qui ne pourra pas faire la première partie de la course suite à une chute à vélo à l’entraînement. Mais elle me rejoindra après le vélo pour que l’on finisse la course ensemble. Nous partageons cette passion du sport, du dépassement de soi et je savoure chaque moment privilégié à ses côtés.
« Plus de 11.000 kilomètres séparent l’île de La Réunion et la France hexagonale… »
Je ne sais pas sur quelle planète vous vivez mais sur Terre, la distance entre la France métropolitaine et l’île de la Réunion est d’environ 9200km.
Je crois qu’on appelle cela la culture générale 🙃😉
Ils sont encore avec escale à Djibouti
De l’extrême Sud-Est de la Réunion (Ravine Ango) à l’extrême Nord-Ouest de la France Hexagonale (Pointe de Garchine) on obtient au mieux 9 813,01 km. 🧐 😆
Toutes les personnes que vous énumerez vivent ici certes mais elles sont surtout créoles. La Réunion est ,il est vrai, une terre de passage mais aussi et surtout d’ancrage pour de nombreuses familles. Ces dernières y ont cultivé une identité dont votre fille a hérité. Prendre cela en considération ne peut que vous aider à vivre une relation saine et vraie avec elle….et avec notre île.
On en un peu rien à foutre de Camille la court . Qui c’est celui là. On en a rien à péter.
Apparemment une très belle compétition sportive en perspective. Avec des grands champions. Mais on peut aussi se demander si les organisateurs ont également pensé aux conséquences écologiques potentielles pour notre île.
Que des vrais compétiteurs participent , ça semble sérieux et justifié mais vu les alertes récentes sur l’état de la flore et des écosystèmes forestiers qui se dégradent à la Réunion, quelle sera la limite numérique des participants ? La nature n’est pas qu’un décors pour les loisirs et pourtant il y des plus en plus de courses avec des centaines de participants…
Ki sa ilé le boug la te. Di à li alé rode in kamarad po li.