Le communiqué :
Ramener les gens vers le monde de l’emploi, redonner le goût de l’effort et favoriser l’insertion des personnes les plus en difficulté, c’est une philosophie à laquelle j’adhère. Et en cela, j’attendais beaucoup de ce projet de loi “Plein Emploi”.
Le travail est une valeur primordiale de notre société et il faut sans cesse repenser sa notion. À l’heure de l’ubérisation, il faut à tout prix éviter de condamner le travailleur à la précarité en acceptant n’importe quel emploi. Malheureusement, la proposition du gouvernement, par ses méthodes, va en ce sens et la logique de l’insertion par le travail a été remplacée par une volonté d’occupation du travail, “quoiqu’il en coûte”.
Parmi les principaux concernés, les bénéficiaires du RSA qui se verraient inscrits automatiquement à Pôle emploi et à qui le gouvernement souhaite demander une activité hebdomadaire en échange de leurs minimas sociaux, sans quoi, ils s’exposent à en être privés. Ce n’est pour moi pas envisageable. Renouer avec l’emploi ne doit pas être synonyme de main d’œuvre à bas prix, de marchandage des minimas sociaux où encore d’un emploi non choisi. Avec cette loi, nous voilà parti d’un revenu minimum d’insertion pour arriver à un revenu minimum d’occupation d’emploi. Ce n’est pas acceptable.
Le gouvernement Borne revient de vacances et propose donc cette loi, en appliquant la même méthode, toujours regrettable : celle de légiférer pour les Outremer par ordonnance. C’est ici la raison pour laquelle j’ai déposé un amendement d’exclusion de la loi en faveur de nos Outremer.
Je souhaite que ce texte de loi ne soit pas appliqué aux Outremer. En effet, si des expérimentations y ont été menées, et notamment à La Réunion, aucun rapport public n’a été édité et les acteurs sociaux et économiques rencontrés sont tous sceptiques sur l’efficacité du Projet de loi sur les territoires ultramarins. La fragilité de nos économies, l’absence d’offres d’emplois, le taux de pauvreté qui rend dépendant de nombreux foyers aux minimas sociaux, le risque d’exposer nos travailleurs à un exil forcé sont tout autant de raisons pour lesquelles, en l’absence de retour d’expérience et de coconstruction avec les députés, je souhaite que nos Outremer ne soient pas concernés par ce projet de loi.
Cet amendement souligne la méthode bien trop appliquée par l’exécutif : il n’inclut pas les Outremer dans ses projets de loi et renvoie à une application des dispositifs par ordonnance. Cela prive les députés ultramarins d’une discussion sérieuse sur les spécificités de nos territoires. Soit on est la France à part entière, soit on est entièrement mis à part. Une loi faite sans nous ne nous profitera jamais. Alors autant s’en exclure et mettre le gouvernement face à ses incohérences.
Frédéric MAILLOT
Député de la 6ème circonscription
Les méthodes de la Nupes sont-elles meilleures ? incapable d’avoir une majorité d’élus pour une commission d’appel d’offre !
Pourquoi ? parce que lorsque vous avez le pouvoir dans les mains vous faites comme les Macronistes ! vous imposez votre vision et balayez toutes les bonnes volontés…
Résultat : vous vous privez de compétences et de ressources…Nou lé mal baré oté !
En fait, vous passez votre temps à faire valoir les spécificités de notre territoire, vous et les autres, et vous n’êtes pas entendus ! cherchez l’erreur !
Grater d ki/ frater d ki
Encore un débutant qui croit s’exprimer. C’est pas de la négligeance mais du MÉPRIS. et je le leur renvoie.
A n’en pas douter, un député d’exception, la Réunion est sauvé…
Pourtant LFI ne cesse de répéter : » Nou lé pa plis, nou lé pa mwin, respèk a nou ! ». Aurais je loupé un épisode car depuis quand la Réunion n’est plus française?. Maillot dobnnerait il dans le populisme. 😂😂😂
Effectivement, la Bornée cherche des esclaves avec ce dispositif, digne de Mme Desbassyns.
Non, monsieur. Gouverner par ordonnance, ce n’est pas faire preuve de négligence! Même si c’est « légal », cela est anti démocratique, c’est une forme de dictature. A qoi servent les députés si on ne tient pas compte de leur vote. Vous-même qui percevez des indemnités importantes sans compter les privilèges à quoi vous servez…Vous vulgarisez l’usage de l’ordonnance, et ce faisant, vous vous méprisez et méprisez les électeurs…
Arrêtez de faire l’hypocrite et nous prendre pour des (…) car si c’était votre parti qui était au pouvoir, vous auriez fait exactement la même chose pour faire passer votre programme.