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Elle doit choisir entre son emploi et la vie de son chien

Marlène doit venir s’installer à La Réunion mais ne parvient pas à faire voyager son chien. Un comble pour celle qui vient de trouver un emploi chez un vétérinaire. Elle a donc décidé d’écrire à diverses associations ainsi qu’à Brigitte Macron.

Ecrit par – le mardi 27 juillet 2021 à 15H20

C’est le rêve d’une vie qui se transforme en cauchemar. Marlène, d’origine réunionnaise a décidé de venir s’installer à La Réunion pour se rapprocher de ses parents venus passer leur retraite sur l’île après une carrière en métropole. Un retour qui s’annonçait bien puisqu’elle avait trouvé un emploi d’assistante administrative dans une clinique vétérinaire. Malheureusement, la compagnie aérienne lui a brisé les ailes.

Marlène est propriétaire d’une chienne de 10 ans, un bouledogue français précisément. C’est là que se joue le problème. Depuis le 15 juillet 2019, [Air France, comme d’autres compagnies, n’autorise plus les chiens à nez retroussé à voyager]urlblank:https://www.zinfos974.com/Difficultes-respiratoires-des-animaux-a-nez-retrousse-Peut-on-encore-les-faire-voyager_a147963.html dans la zone de fret. La cause : les difficultés respiratoires de ces animaux, qui, en cas de stress, peuvent s’avérer fatales. Des difficultés renforcées par la sélection génétique réalisée par les éleveurs pour rendre leurs visages attractifs, au détriment de leur bien-être, mais aussi de leur santé.

Certaines compagnies autorisent les vols en cabine. C’est le cas pour Air France. Mais le chien doit peser moins de 8 kg avec le contenant. Malheureusement pour elle, son animal dépasse les 10 kg.  

Marlène s’est rendue au comptoir d’Air France à l’aéroport de Toulouse munie d’un certificat d’un vétérinaire attestant que la chienne est apte à voyager, dans l’espoir d’obtenir une dérogation. Nouveau refus.

 

Des compagnies comme Air Austral acceptent ce type de chiens en soute contre la signature d’une décharge. « Mais il faut savoir que le risque de décès en soute reste très élevé pour les races brachycéphales », indique-t-elle, refusant cette option. 

La propriétaire n’entend pas en rester là et a sollicité le soutien d’associations de défense des animaux. Elle a également transmis son courrier à Brigitte Macron pour obtenir de l’aide. Marlène l’affirme : elle n’abandonnera pas sa chienne.

 

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