En tant que citoyen et acteur engagé au sein du Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion, je ne peux rester silencieux face à la crise sanitaire déchirante qui secoue nos hôpitaux. Aujourd’hui, notre établissement, unique en son genre dans tout l’océan Indien, est au bord du gouffre avec un déficit estimé à plus de 50 millions d’euros : du coup, on ne procède pas au remplacement du personnel absent alors que justement ces absences sont de plus en plus nombreuses étant donné les conditions de travail ! Nous faisons face à une situation intenable qui compromet la continuité des soins et la qualité des services offerts à nos concitoyens.
Cette crise impacte directement la santé non seulement des Réunionnais mais également de tous les Français et étrangers de la zone océan Indien pour lesquels le CHU est le pilier de la santé. Contrairement à nos compatriotes de l’Hexagone, nous ne bénéficions pas du privilège de transferts interrégionaux vers des hôpitaux spécialisés en cas de nécessité. Les conditions de transfert aérien accroissent les risques de pertes de vies supplémentaires, s’ajoutant aux 20% déjà existants lorsque nos services subissent des situations de sous-effectif.
Nous avons atteint un point critique. Le préavis de grève illimitée déposé ce jeudi 2 novembre par l’intersyndicale auprès de la Préfecture de La Réunion est un cri d’alarme face à cette situation désastreuse.
Je m’indigne aujourd’hui du temps de latence des institutions sollicitées. Le personnel soignant est à bout et il ne se passe rien ! Qu’attendons-nous ? Que la crise sanitaire devienne insoluble à La Réunion et que nous ne puissions plus être soignés du tout sur notre île ? Les réunionnaises et les réunionnais ne sont pas des citoyens de seconde zone et je m’insurge que cette notion puisse encore exister. Une prise en charge de qualité doit être garantie sur le territoire réunionnais. Or ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Il est grand temps d’agir. Il en va de la vie et de la santé de nos concitoyens. Je presse les autorités d’entamer des mesures concrètes pour sauvegarder notre système de santé, garant de la dignité et du bien-être de tous. La Réunion a besoin de cette intervention et de solutions concrètes !
David Belda,
Conseiller municipal,
Conseiller Départemental
Le plus grand danger c est ce soidisant vaccin par lequel les français ont été forcés de passer par Macron le sinistre et ça il ne faut pas l oublier. A minima lui en garder rancune et exiger une enquête non biaisée.
Arrêtez avec vos obsessions. Consultez un psy au CHU sinon.
Aucun danger. La secu et l’ars financeront. Nous sommes une île.