Pour rappel, la commune de Saint-Paul était [la première de l’île à s’inscrire dans la démarche]urlblank:https://www.zinfos974.com/Les-acteurs-du-Contrat-de-Ville-presentent-un-dispositif-renforce_a142156.html .
Ce dispositif, qui fait suite à la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, est piloté par la ville de Saint-Paul en partenariat avec l’Etat et 13 partenaires signataires comme le Département, la Région, le TCO, les bailleurs sociaux, la CAF, le rectorat, l’ARS ou encore Pôle Emploi.
Succédant aux contrats urbains de cohésion sociale (CUCS), les contrats de ville de nouvelle génération constituent le cadre unique de la mise en oeuvre de la politique de la ville sur 4 points spécifiques à savoir, la cohésion sociale, le cadre de vie et le renouvellement urbain, l’emploi et le développement économique, la laïcité et la citoyenneté et permettent aussi de formaliser les engagements pris par l’État, les collectivités territoriales et les autres partenaires de la politique de la ville au bénéfice des quartiers des zones prioritaires.
Ces contrats s’appuient sur le projet de territoire porté par l’intercommunalité, mais doivent également tenir compte des enjeux nationaux identifiés par l’État et déclinés localement.
À Saint-Paul, six quartiers prioritaires ont été identifiés dans le nouveau contrat de ville à savoir celui du centre-ville historique (et sa périphérie) la Grande Fontaine, Fleurimont, l’Éperon, Plateau-Caillou et enfin celui de Savanna Kayamb – Corbeil Bout de l’Étang.
Dans sa nouvelle feuille de route, la municipalité a décidé de porter un programme d’actions axé autour de cinq grandes thématiques comme la culture, la réussite éducative, la prévention et la proximité, l’insertion et l’accès aux soins, sans oublier la lutte contre illettrisme ou l’illectronisme. « Dans nos priorités, il y a la mise en place de la future mutuelle communale et solidaire, qui doit permettre à l’ensemble des Saint-Paulois d’être mieux couverts au niveau de la santé et ainsi faire des gains en terme de pouvoir d’achat », rappelle Perceval Gaillard, adjoint délégué à la politique de la ville et à la lutte contre l’illettrisme: