Après le combat. Une halte pour le repos du guerrier.
La poésie
La poésie, ça sert à rien ! Labourer, herser, semer, récolter ! C’est utile à quelque chose ! C’est vital sinon on meurt de faim. Mais la poésie et ses mots alignés ! Ça mange pas de pain ! Comme le silence qui ferait du bruit entre les lignes. C’est pourquoi la poésie est indispensable.
Écrire comme on parle, ou parler comme un livre. C’est comme vous voulez ! C’est vous qui savez !
Séjour à l’île Maurice
A l’ombre des filaos
Sur un terrain immense
Sous la toile de tente
Ambre la couleur de peau
Gracieuse une gendarmette
Marche comme une majorette
Coupable
Je pense à quelque chose
Je prie la bouche close
Pour qu’elle me condamne
Bateau plat transparent
Glissant sur l’océan
Bénitiers géants
Sur les sables mouvants
Jardin de Pamplemousses
Ses allées de verte mousse
Nénuphars
En étendard
Sur le côté du chemin
Du chemin en lacets
Creusée dans la colline
La maison du bon dieu
Sable fin doré et pépites
Trou aux Biches Mont-Choisi
Curepipe Flic-en-Flacq
Gare à l’arnaque
Joli tapis bicolore
Oiseaux rouges
Oiseaux or
Que c’est beau car il bouge
Dans la boutique des épices
Emplettes et délices
Le sourire de Stéphanie
Et son ennui aussi
Les femmes sont curieuses
Le soleil généreux
Les hommes courageux
La nature est précieuse
Ile blonde Île ronde
Du bout du monde
Tu chantes à la ronde
L’amour caché à l’ombre
Gilles Bayet de la Ravine Blanche
À Suraj