Le 20 Desanm fait bien sûr la Une de la presse locale ce vendredi. « La liberté en fête » titre Le Quotidien, qui revient notamment sur les festivités organisée à Villèle, dont le domaine a récemment été classé aux Monuments historiques. De son côté, le Journal de l’île a décidé de se replonger dans l’histoire de deux libres couleurs qui ont marqué l’histoire de l’île: Timagène Houat et Jean-Baptiste Lislet-Geoffroy.
[Les festivités du 20 décembre ville par ville]urlblank:https://www.zinfos974.com/Les-festivites-du-20-decembre-ville-par-ville_a147351.html
FAITS-DIVERS
Le père de famille de 27 ans ne sortira pas de prison en attendant son procès. Pour rappel, une altercation entre deux hommes dans le quartier de la Cressonnière à Saint-André avait mal fini il y a un an ; l’un d’eux trouvant la mort après un désaccord à propos d’une place de parking. Mis en examen pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, l’homme soupçonné d’être à l’origine de ce drame a été placé depuis en détention provisoire. Devant la chambre d’instruction ce mardi, il demandait sa mise en liberté, le temps d’être jugé devant la cour criminelle dans quelques mois. Peine perdue pour lui car l’avocat général a refusé sa demande, évoquant les mensonges et concertations avec la famille qui a témoigné et le fait que le détenu n’ai aucun sens critique après un an d’incarcération.
Mickaël Valliamé demandait mardi à sortir de prison pour pouvoir reprendre son poste à la mairie de Saint-André et s’occuper de ses sept enfants. Mais cet habitant connu de la Ravine Creuse devra attendre son procès devant les Assises, en prison. C’est accompagné de son fils de 17 ans et armé d’un fusil que Mickaël Valliamé affronte sa victime, Olivier Araye, devant le stade Paquiry le 17 juin 2018. Mickaël Valliamé tire alors dans le visage de la victime et lui assènera plusieurs coups de crosse. L’homme sera hospitalisé dans un état grave, mais survivra. Mickaël Valiamé et son fils seront jugés devant les Assises l’année prochaine.
SOCIETE
Rififi au temple de Petit-Bazar à St-André. Des fidèles reprochent à l’actuel président une gestion « dictatoriale » du lieu de culte. Des fidèles se sont rassemblés pour créer un collectif afin de tenter de sauver leur temple. Ce qu’ils demandent est simple: ils veulent l’ouverture des statuts, comme dans les temples de Saint-Paul ou de Saint-Denis, afin que tout le monde puisse voter. Aujourd’hui, les décisions sont prises par le conseil d’administration, composé de 21 personnes. Un rassemblement est tout de même prévu ce vendredi devant le temple. Plus de 300 fidèles sont attendus. Ils ont demandé un rendez-vous avec le président afin de lui exposer leurs revendications, mais ils n’ont eu, pour l’heure, aucune réponse.
POLITIQUE
La commission nationale d’investiture de La République En Marche, qui s’est tenue ce mardi 17 décembre à Paris, a apporté son soutien à deux candidats à La Réunion : Stéphane Randrianarivelo, qui se présente à la mairie de La Possession et surtout Nassimah Dindar candidate à Saint-Denis. Après l’officialisation de l’obtention de l’investiture La République En Marche du président Macron, la sénatrice apporte d’un éclairage nouveau les tentatives de rapprochement entamées avec d’autres candidats à la mairie de Saint-Denis. Elle commente sa démarche politique « d’ouverture » dans une publication sur son compte Facebook.