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Orelsan, persona non grata à la Réunion?

Invité du Sakifo, Orelsan viendra-t-il à la Réunion ? La question est posée alors que la commission permanente de la Région a reporté hier l’examen du dossier de subvention du Sakifo. « Les élus de la Région souhaitent un complément d’informations sur la programmation du festival », dixit Jean-François Sita, le vice-président de la Région en charge […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 07 mars 2012 à 18H28

Invité du Sakifo, Orelsan viendra-t-il à la Réunion ? La question est posée alors que la commission permanente de la Région a reporté hier l’examen du dossier de subvention du Sakifo. « Les élus de la Région souhaitent un complément d’informations sur la programmation du festival », dixit Jean-François Sita, le vice-président de la Région en charge de la culture. Les 150.000 euros de subventions seraient donc conditionnés à la déprogrammation d’Orelsan, le célèbre rappeur français. Les élus doivent prochainement rencontrer le directeur du Sakifo, Jérôme Galabert, qui n’a pas souhaité, pour l’heure, commenter la décision de la Région.

Récompensé la semaine dernière aux victoires de la Musique

Les politiques doivent-ils s’immiscer ainsi dans la programmation d’un festival ? Jean-François Sita semble en douter mais l’élu attend de rencontrer le directeur du festival pour se prononcer davantage. Quoi qu’il en soit, la polémique semble arriver deux années trop tard à la Réunion, c’est-à-dire bien longtemps après la sortie de la chanson « Sale pute » qui a créé la polémique. La semaine dernière, l’artiste a été récompensé aux victoires de la Musique dans les catégories « révélation du public » et « album de musiques urbaines de l’année » pour « Le chant des sirènes ». Toute la presse nationale s’en est fait l’écho. Dans notre île, la polémique a débuté après le lancement d’une pétition à l’initiative de l’association Slamlakour.

Ni pute ni soumise se félicite du changement de style d’Orelsan

Il y a quelques jours, le mouvement féministe national Ni Putes Ni Soumises (NPNS) s’est félicité du « changement de style » du rappeur, au regard de son dernier album. L’association est pourtant partie civile dans un procès qui l’oppose à l’artiste. Au cœur du conflit, « Sale pute » décrit, avec des termes très crus, la colère d’un jeune homme qui, lorsqu’il découvre qu’il est trompé, menace sa compagne de violences physiques. Pour se justifier, le rappeur a souvent expliqué qu’il s’agissait d’une œuvre de fiction évoquant les pulsions qui peuvent transformer un homme en monstre, mais nullement pour faire l’apologie des violences conjugales.

En 2009, Orelsan avait été déprogrammé du festival des Francofolies à la Rochelle, juste après la sortie de sa controversée chanson. La présidente de la Région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, s’était défendue d’être intervenue, tout en se déclarant satisfaite de cette déprogrammation…

 

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