Aujourd’hui se tenait, à l’initiative de l’association de l’Amicale des Amis de l’Afrique, un appel pour la libération de Saïd Larifou, retenu maintenant depuis près de trois mois aux Comores. Une situation que dénonce Samuel Mouen, président de l’association, qui rappelle que « i[Saïd Larifou est retenue contre son grès aux Comores, on ne lui reproche rien mais il ne peut pas quitter le territoire. A chaque fois qu’il essaye d’embarquer dans un avion, il est retenu par les forces de l’ordre]i ».
b[Un appel aux institutions et hommes politiques]b
« i[C’est une atteinte aux droits de l’homme, une grave violation et une atteinte flagrante aux valeurs démocratique]i » lance Samuel Mouen. Pour l’association il est important de pouvoir mobiliser les institutions, les hommes politiques, les citoyens pour faire prendre conscience de la gravité de la situation, « i[j’appelle les députés et sénateurs réunionnais à se mobiliser en demandant au gouvernement d’intervenir pour pouvoir faire évoluer la situation de Saïd Larifou]i » tout en rappelant « i[qu’il est ressortissant français, père de deux enfants et qu’il exerce le métier d’avocat ici, à la Réunion]i ». Samuel Mouen nous confie qu’il a eu dernièrement Saïd Larifou au téléphone et « i[que celui-ci reste fort malgré la situation dans laquelle il se trouve]i ».
Les Institutions publiques et le gouvernement commence à s’intéresser au cas Saïd Larifou. Celui-ci aurait reçu une lettre de soutien de Bernard Kouchner, ministre des Affaires Etrangères, tandis que l’association l’Amicale des Amis de l’Afrique a été reçue par le cabinet de la Région Réunion.
Le temps pour Samuel Mouen de rappeler une dernière fois lors de cet appel « qu’ils ont le devoir d’agir en s’appuyant sur la déclaration des Droits de l’Homme pour demander la liberté pour Saïd Larifou ».