[Le Parisien]urlblank:http://www.leparisien.fr/faits-divers/charlie-hebdo-l-etonnante-reconversion-de-l-emir-des-freres-kouachi-11-01-2015-4436911.php révèle ce matin que Farid Benyettou, l’ex-« émir » de la « filière des Buttes-Chaumont« , qui a formé les frères Kouachi à l’idéologie radicale, effectue depuis le mois de décembre un stage d’infirmier stagiaire dans le service des urgences de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, celui-là même qui a accueilli les victimes de la fusillade de « Charlie Hebdo« .
En 2005, Farid Benyettou avait été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste« , avant d’être condamné — en compagnie de Chérif Kouachi — à six ans de prison en 2008 par le tribunal de Paris.
Sorti de prison en 2011, Farid Benyettou s’est inscrit l’année suivante à une formation au sein de l’Institut de formation des soins infirmiers (Ifsi), avant d’intégrer au début du mois dernier le service des urgences de la Pitié-Salpêtrière.
Comme on peut l’imaginer, la découverte du passé de Farid Benyettou a crispé les relations au sein de son service. [Le Parisien]urlblank:http://www.leparisien.fr/faits-divers/charlie-hebdo-l-etonnante-reconversion-de-l-emir-des-freres-kouachi-11-01-2015-4436911.php publie notamment le témoignage d’un médecin de l’hôpital qui s’émeut de ce que le mentor des frères Kouachi « aurait pu accueillir les victimes de ses anciens protégés« , s’émeut un médecin de l’hôpital.
Ses collègues s’étonnent pour leur part de ce qu’il ait pu occuper ce poste alors que les infirmiers sont tenus de produire, dès la première année, un casier judiciaire vierge. La direction des hôpitaux de Paris se justifie en mettant en avant qu’une condamnation portée sur le casier judiciaire interdit d’être recruté sur un emploi public, mais « pas de passer le diplôme, qui peut être valorisé dans d’autres lieux d’exercice que les établissements publics« .