Je le dis sans fards, au risque de me faire arracher les yeux.
Mais je suis quand même un peu cocardier. Oui ! Je suis fier appartenir au pays de l’abbé Pierre, de Simone Weil et de Victor Hugo.
J’ai donc suivi (et vibré) les différentes étapes de cette coupe du Monde où mon pays était engagé. La finale fut haletante, oppressante, stressante.
Comme chacun, j’ai admiré les exploits de Mbapé, de Griezman, du grand, du très grand Hugo Lloris, et des autres, de tous les autres.
J’y suis allé de ma petite larme lorsque Lloris a brandi la Coupe.
Je me mets à la place de Didier Deschamps, deux fois champion du Monde. La 1è en 1998, en qualité de joueur, la seconde en 2018, en qualité d’entraîneur.
J’entends de ma fenêtre le concert de klaxons sur Saint-Denis et cela me remplit d’aise.
MAIS… je salue les Croates.
Je salue leur combattivité. Même menés 4 à 2 dans les prolongations, ils se battaient encore, ces bougres !!!!!
Personne n’aurait misé un kopeck sur eux. Ils sont passés par les qualifications, ce qui n’est pas rien, déjouant tous les pronostics.
Alors que de très grandes équipes de foot, l’Angleterre, le Brésil, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, etc. se sont fait éliminées contre toute attente, la Croatie est arrivée en finale de cette coupe du Monde. Où on ne l’attendait pas.
Ils n’ont jamais rien abandonné, ces jeunes guerriers, et nous devons leur dire merci pour nous avoir délivré cette leçon de combativité. Un petit pays de 4 millions d’habitants à peine. Une pays qui vient de traverser des décennies de tyrannie, de souffrances, de monstruosités, se hisse sur le toit du monde !
Ils ont perdu la finale ? Soit ! Mais ils sont quand même les seconds.
