« L’enjeu, en terme de vies humaines, ne me laissait aucun autre choix pour assurer la sécurité des Réunionnais », martèle le préfet. Une nouvelle fois attaqué, Jean-Luc Marx défend sa ligne de conduite dans le dossier du risque requin, ligne de conduite caractérisée par un arrêté particulièrement restrictif en direction de certaines activités en mer et de baignade.
« S’agissant de l’impact économique de la crise requin, je suis bien évidemment conscient des conséquences directes de cette dernière sur l’activité économique des professionnels de la mer, en particulier celle des entreprises de surf », écrit le représentant de l’Etat. « Pour autant, chaque décision a été longuement étudiée », rappelle le préfet.
« J’assume ces mesures d’urgence »
Dans son courrier, le préfet rappelle au syndicat que ses décisions ont largement été imposées par les termes de l’ordonnance du Conseil d’Etat du 13 août 2013, dans laquelle le risque d’attaque de requins a été qualifié de « situation exceptionnelle ». En conséquence de quoi elle imposait aux autorités de « déterminer d’urgence les mesures de nature à réduire ce danger », fait-il savoir.
L’autre information importante qui ressort de ce courrier tient dans la prolongation de l’arrêté que Jean-Luc Marx n’hésitera pas à reconduire si la situation n’évoluait pas d’ici le 15 février 2014, date d’échéance du présent arrêté.
« Ces mesures d’urgences, je les ai prises. Je les assume et les prolongerai aussi longtemps qu’elles seront nécessaires », annonce-t-il.
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Un extrait du courrier adressé aux professionnels des sports de loisirs :