La mairie de La Possession répond aux insinuations de Philippe Robert selon lesquelles il n’aurait pas été destinataire de l’invitation à siéger lors du dernier conseil municipal du 11 mars.
Une délibération sensible pour le conseiller d’opposition puisque l’affaire Souprayenmestry, constitue un héritage toxique de 12 millions d’euros légués des années Roland Robert. Son absence avait fait causer, forcément, mais l’élu en a expliqué la raison ce vendredi, Philippe Robert informait les médias qu’il n’avait jamais reçu de courrier l’invitant à prendre part aux délibérations comme le code général des collectivités territoriales l’exige.
La mairie sort les pièces pour justifier que toutes les formalités ont bel et bien été effectuées pour un envoi vers tous les conseillers, majorité comme opposition.
Tableaux de bord des logiciels internes retraçant les expéditions ou les récépissés de courriers en accusé réception sont là pour le prouver, indique la mairie.
Philippe Robert s’en est allé, entre-temps, jusqu’à demander l’annulation de la séance pour ce seul motif. La mairie signale à son tour que dès mercredi matin, Philippe Robert a fait part de son intention de porter un recours en annulation et qu’en conséquence, il ne viendrait pas.
La mairie indique qu’après ces échanges de mercredi matin, son service juridique s’est employé à rassembler les justificatifs nécessaires qui lui ont permis de respecter la tenue du conseil.
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Ndlr : Les documents envoyés par interversion hier par la mairie étaient ceux du CM du 4 mars. Voici actualisé ce samedi matin les bons documents pour la convocation du 11 mars !
Le nouveau droit de réponse de P. Robert ce samedi matin :
« Je tenais à réagir aux soi disant justificatifs incontestables transmis par la Mairie, que je me permets quand même de contester.
La capture d’écran de leur logiciel interne CINDOC ainsi que la copie du courrier qui m’aurait été adressé ne constituent en rien des preuves irréfutables ! tout au plus la preuve qu’ils essaient de couvrir leur incompétence.
Pour information à Mme Miranville, CINDOC n’a pas vocation à justifier des envois, ce logiciel enregistre les courriers en leur donnant un numéro pour l’archivage interne…
Enfin, je ne vois pas en quoi une copie de courrier constitue une preuve d’envoi…
Mme Miranville et son administration le savent tellement bien, qu’ils ont eux même « pondu » une note à l’attention des administrés et affichée depuis le 15 décembre 2014 en mairie, dans laquelle la Maire informe que pour obtenir un accusé réception il faut en passer par la Poste…
Mme Miranville ou la politique du « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ». Le Préfet tranchera… »