Après un mois de mouvement social et de paralysie du territoire, un accord a été signé hier entre élus, l’État et le collectif « Pour la Gwiyann dékolé ». La Guyane est donc sortie de conflit. Cet « Accord de Guyane » comprend les 2,1 milliards d’euros supplémentaires demandés par le collectif.
Dans un communiqué, Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer très active en Guyane ces dernières semaines, précise que l’accord « englobe d’abord le plan d’urgence immédiat d’1,1 milliard d’euros, qui assure des progrès essentiels en matière d’éducation, de santé ou de sécurité » mais pas seulement. Il comprend également « 15 accords thématiques supplémentaires » dans les domaines de l’agriculture, de l’économie, de la pêche, du BTP, des transports, des activités minières, du logement, du tourisme, de la justice-sécurité, des populations amérindiennes et bushiningues, des énergies renouvelables, de la filière bois, de la petite enfance, de l’éducation routière et des TPE.
La ministre se félicite de « l’écoute et de l’engagement de tous les acteurs et exprime sa confiance à construire, ensemble, l’avenir de la Guyane ».