“Nous dénonçons la grande précarité qui s’accroît et se dégrade aussi chez les enseignants. Nous sommes payés après deux à trois mois de décalage sur la prise d’un poste. Nos contrats n’incluent pas les vacances scolaires. Nous n’avons qu’une chance minime d’accéder à la fonction publique par voix de concours (diminution drastique du nombre de postes aux concours)”.
“On nous ballote d’un poste à un autre, sans aucune garantie, nos contrats arrivent après plus de deux semaines de travail (parfois après ces deux semaines on nous annonce que finalement le poste n’est plus disponible), nous ne pouvons faire aucun projet, ni trouver un autre emploi car nous perdrions le « bénéfice » d’être appelé sur un remplacement. A choisir entre un emploi précaire ou un autre, autant prendre celui pour lequel nous avons été formés”.
“Nous avons tous plus de trois années d’étude, tout comme nos collègues titulaires. Nous avons été inspectés avec succès, par un inspecteur de l’Education Nationale et pas nos chefs d’établissement”.
“Les élèves ne voient aucune différence entre nos cours et ceux de nos collègues certifiés. Les élèves sont les premiers à pâtir de la précarité dans l’Education Nationale. Ils voient défiler une myriade de remplaçants, ce qui est contraire à un équilibre et une équité pédagogique pour tous les élèves. Les élèves n’ont donc pas les mêmes chances de réussite”.
“Notre première volonté est de pouvoir offrir un enseignement de qualité et la réussite pour tous nos élèves, sinon nous ne serions plus là. Nous sommes animés par la passion de transmettre notre savoir. Nous avons des enfants aussi. Alors, après tant d’années de dévouement (12 ans pour ma part) pourquoi rester ?”
“C’est juste parce que nous nous sentons utiles pour la société et l’avenir de nos enfants. Nous avons fait des études dans le but d’enseigner. A présent, les portes se sont fermées. Nous subissons également la réforme des Universités avec une mastérisation inadaptée à la réalité”.
“Nous demandons la titularisation des enseignants non titulaires. Venez nous soutenir. Pour l’intérêt de tous. Notre école s’effondre. Ne laissez pas faire l’inacceptable”.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : http://nontitulaire974.free.fr