Afin de soutenir les artisans de l’île, Didier Mazeau s’est engagé autour de six grands axes. Tout d’abord le rétablissement d’une « vraie proximité » avec des permanences d’élus dans chaque commune, la relance économique, le numérique, la formation-apprentissage avec la mise en place d’un plan de formation et d’apprentissage « adapté aux besoins des artisans » avec la réouverture des centres de formation URMA aux professionnels, l’accompagnement des artisans dans l’achat d’outils de structuration et de maîtrise d’ingénierie administrative et enfin, La défense et la labellisation de l’identité artisanale réunionnaise via des salons dédiés aux métiers de l’artisanat aussi bien localement qu’à l’international.
C’est sous l’étiquette « L’avenir des artisans » que Didier Mazeau se présentera lors de ces élections qui auront lieu du 1er au 24 octobre. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le président de l’U2P (Union des entreprises de proximité) pourra compter sur le soutien de plus d’une quinzaine de syndicats d’artisanat mais aussi d’anciens élus de Bernard Picardo pour redonner « plus de dynamisme et de proximité » à la chambre consulaire.
Une preuve pour le restaurateur saint-paulois de « la volonté de changement de gouvernance à la tête de la CMAR ».
« Comment peut-il trouver du temps pour les artisans ? »
« Ces soutiens dépassent toutes nos espérances, avec même des élus de l’ancienne mandature qui ont décidé de ne pas apporter leur soutien à M.Picardo », clame Didier Mazeau. Parmi ces ex-CMAR: Jean-Charles Kichenin (ex-trésorier), Marie-Claire Mussard, Cyldric Allamèle, Akil Akbarali ou encore Chantal Groell.
Il ajoute: « Nous avons même à nos côtés le Syndicat des artisans taxi de La Réunion, syndicat dont est membre Bernard Picardo. Cela montre cette volonté de changement ».
Didier Mazeau et ses colistiers reprochent au président sortant un manque de proximité, « particulièrement préjudiciable en ces temps de crise ».
« Nous avons besoin de voir les élus ou les administratifs sur le terrain. Mais quand le président lui même est pris avec ses mandats à la Région ou autres, comment peut-il trouver du temps pour les artisans ? ». Un manque de proximité mais aussi des « incohérences » au niveau des formations proposées assure Didier Mazeau. « Au lieu de faire un partenariat avec la CCIR pour mutualiser les formations ou les aides, il va signer une convention avec la CCI Maurice. De plus, cela fait plus de 25 ans que les référentiels qui sont en place dans le domaine de la formation n’ont pas bougé », regrette Didier Mazeau.