Arthur M., n’a pas hésité à faire appel de sa condamnation en première instance pour trafic de drogue. Sûr de lui, peut-être un peu trop, le trentenaire qui en impose par sa taille réfute toute responsabilité dans les nombreux colis qu’il a fait acheminer de Chine vers la Réunion en direct ou via la métropole. Ces différents paquets contenaient des produits de synthèse considérés par les enquêteurs comme des psychotropes.
L’affaire avait débuté par la plainte d’une personne dont l’identité aurait été usurpée par l’intéressé qui détenait la clé de la boite aux lettres de celle-ci dans une résidence située à L’Étang-Salé. Il y aurait récupéré deux colis en douce avant de se faire repérer. En parallèle, une enquête visait déjà ce métropolitain installé à la Réunion depuis 2014. Au centre postal de Ste-Clotilde, les douanes avaient en effet mis la main sur un colis qui contenait les mêmes produits stupéfiants fabriqués par des laboratoires chinois. Des molécules de synthèse dont Arthur M. déclare qu’il ne savait pas que c’était de la drogue, seulement de quoi animer des moments récréatifs. « Je suis un psychonaute », pose le mis en cause.
Une interprétation des faits que les douanes ne partagent absolument pas. 1.000 grammes de cristaux en 2014, puis 1.018 grammes en 2017, inscrits sur la liste des stupéfiants, jusqu’à un total de 8 kg qui seraient arrivés sur l’île, dont 4 kg saisis par les douaniers pour « ma consommation personnelle », insiste le prévenu. Dans ces cristaux, le principe actif du khat (cathinone) recrée de façon artificielle avec des substances de synthèse qui imitent les effets de la cocaïne, de l’ecstasy et des amphétamines, a été reconnu par des analyses.
« Il existe plus d’une cinquantaine de cathinones différentes, a tenté l’avocat d’Arthur M. pour minimiser l’implication de son client dans le supposé trafic. Difficile de s’y retrouver selon l’Observatoire des drogues lui-même, renchérit la robe noire.
« Vous reconnaissez la matérialité des faits mais pour vous ce n’était pas de la drogue » résume le président de l’audience qui, en poursuivant son interrogatoire a mentionné les 18.000 euros en espèces retrouvés à domicile ainsi qu’un porte-monnaie de cryptomonnaie dans une clé USB et des fichiers intitulés « chimie » dans un ordinateur.
Quant à son train de vie peu en accord avec ses modestes revenus, Arthur M. a indiqué que grâce à des proches employés dans des agences de voyages, il savait parcourir le monde à moindres frais. Ce qui n’a pas manqué de faire sourire la cour habituée à ce genre de discours. Le trentenaire a également expliqué qu’il avait reçu deux fois 50.000 dollars sans les déclarer en provenance des États-Unis de la part d’un label américain. « Et dont on n’a aucune trace », a précisé le président de la cour comme pour enfoncer le clou.
Visiblement peu convaincu par les arguments développés par le mis en cause au casier judiciaire vierge, le parquet général a requis 5 ans de prison dont deux ans avec sursis. Soit trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt si la cour venait à suivre cette proposition.
Réponse le 1er février 2024.
Un psychonaute ah ah ah un dealer ouui
Cette ordure inonde LA RÉUNION avec sa sa….rie de drogue, comme tellement d’autres. Il faut taper très fort pour tenter d’enrayer ce fléau. Au fait, pourquoi ne parle-t-on plus de l’affaire ayant entraîné plusieurss morts il n’ y a pas si longtemps? Mysère,mystère!
Non on s’en fiche de la drogue. Surtout ce type de drogues,ce n’est pas un PB de société, argent des impôts gaspillés dans une lutte inutile.
c’est le parquet ou lui qui a interjeté appel ???
Apparemment, c’est lui, car il estime qu’avec plus de 100 000 € annuels, ça ne lui permettaient pas de vivre décemment.
Et pourquoi pas réponse le 30 avril 2046 ???? JUSTICE DE MER….
J’espère qu’après sa détention , la justice vire ce tas de merde définitivement de la Réunion .