Revenir à la rubrique : Océan Indien

Pêche au requin à Maurice: Les braconniers dans le collimateur du gouvernement

A l’île Maurice, le braconnage de requins est couramment pratiqué et la soupe aux ailerons « très prisée ». Face à ces pratiques illégales, le ministère de le pêche mauricien a décidé de mettre en œuvre un plan pour chasser et sanctionner les pêcheurs hors-la-loi, rapporte le journal [Lexpress.mu]urlblank:http://www.lexpress.mu/ . Une source proche du ministère de la […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 03 mai 2015 à 12H56

A l’île Maurice, le braconnage de requins est couramment pratiqué et la soupe aux ailerons « très prisée ». Face à ces pratiques illégales, le ministère de le pêche mauricien a décidé de mettre en œuvre un plan pour chasser et sanctionner les pêcheurs hors-la-loi, rapporte le journal [Lexpress.mu]urlblank:http://www.lexpress.mu/ .

Une source proche du ministère de la pêche a en effet confirmé que des cadavres de squales étaient très régulièrement retrouvés, « dépourvus de leurs ailerons dorsaux et latéraux ». Des traces de harpons et d’hameçons témoignent également de l’existence de ces pratiques.

Les autorités mauriciennes s’intéressent tout particulièrement aux braconniers venus de l’extérieur. Des bateaux de pêche étrangers ont ainsi été aperçus près des côtes mauriciennes et à Saint-Brandon, où les requins ont quasiment tous disparus.

A Maurice, plusieurs restaurants proposent de la soupe aux ailerons de requin au menu. Des plats qui se vendus entre 450 et 2.500 roupies le bol (entre 10 et 60 euros). Mais les restaurateurs d’assurer qu’il s’agit d’ailerons importés.

Les pêcheurs contrevenants risquent quant à eux une amende de 100.000 roupies (environ 2.500 euros). En 2013, le gouvernement avait perquisitionné deux bateaux venus du Sri Lanka venus pêcher des squales au large de l’île.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les rêves de pétrole de Mayotte et de La Réunion risquent de partir en fumée

Le président du Mozambique Filipe Nyusi a révélé aujourd’hui que la ville de Macomia, dans la province ce Cabo Delgado, était attaquée par l’État islamique.
De quoi remettre en question le démarrage des travaux du complexe pétrolier destiné à l’extraction du GNL (gaz naturel liquéfié) que comptait exploiter Total à quelque 200km de la ville attaquée.
Un projet à 20 milliards de dollars.
Mayotte, et dans une moindre mesure La Réunion, comptaient profiter de cette manne en devenant une base arrière de Total.

Choléra à Mayotte : L’ancienne directrice de l’ARS accuse les élus d’être responsables

Dominique Voynet, qui fut ministre de l’Environnement dans le gouvernement de Lionel Jospin et directrice de l’Agence régionale de santé de Mayotte de 2019 à 2021, appelle l’État à accélérer les travaux d’assainissement des eaux usées sur l’île pour freiner le risque de propagation du choléra. Et elle n’hésite pas à pointer du doigt la responsabilité des élus locaux, accusés d’immobilisme.

Choléra à Mayotte : Médecins du Monde dénonce « une intensification des interpellations à proximité directe des centres de santé »

Alors que le ministre délégué à la Santé Frédéric Valletoux, en visite à Mayotte, a tenté de minimiser la situation sanitaire en évoquant « une poussé de choléra », certains personnels hospitaliers déplorent le peu de moyens mis en place par l’ARS pour contrôler le développement de l’épidémie en dehors de Koungou. La responsable locale de Médecins du monde a pour sa part dénoncé ce vendredi les arrestations de migrants aux abords des centres de santé, qui les dissuadent de se faire soigner.