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Nathalie Bassire : « Pour une école du respect, de la réussite et de la liberté ! »

A l’occasion des débats relatifs à la loi « pour une école de confiance » durant cette législature, j’avais salué les avancées, conformes à mes engagements, telles que la scolarisation dès 3 ans, une amélioration relative (mais perfectible) du statut des AESH, ainsi qu’une meilleure prise en compte des Outre-Mer grâce à l’adoption de mon […]

Ecrit par LG – le dimanche 21 novembre 2021 à 09H46

A l’occasion des débats relatifs à la loi « pour une école de confiance » durant cette législature, j’avais salué les avancées, conformes à mes engagements, telles que la scolarisation dès 3 ans, une amélioration relative (mais perfectible) du statut des AESH, ainsi qu’une meilleure prise en compte des Outre-Mer grâce à l’adoption de mon amendement symbolique qui a permis de faire apparaître nos territoires ultramarins sur les cartes de France dans l’ensemble des salles de classe de notre pays. Mais, en ma qualité d’ancienne professeure des écoles, j’avais également souligné les points restant à améliorer, notamment une meilleure prise en compte du monde enseignant, une clarification de notre conception de la Famille et de la parentalité au sein d’une « nation éducative » pour donner à l’Ecole de la République toute la dimension qu’elle mérite !

Afin de tendre vers ces objectifs, en particulier remettre les fondamentaux au cœur de l’école, y restaurer la valeur de Respect, résoudre la crise des vocations et valoriser le métier d’enseignant, et rendre concrète la « préférence réunionnaise », je partage des propositions telles que :

– Augmenter à l’école primaire l’enseignement du français de 2 heures par semaine, et celui des mathématiques d’une heure par semaine ;

– Renforcer l’orientation de nos élèves à tous les niveaux scolaires ;

– Créer des « 6e de consolidation » pour améliorer l’entrée des élèves au collège ;

– Rétablir les bourses nationales au mérite pour nos bacheliers défavorisés qui décrochent la mention « Très Bien » au bac ;

– Améliorer nos lycées professionnels, grands oubliés du gouvernement actuel, en donnant plus de compétences à la collectivité régionale et en renforçant les partenariats avec le monde professionnel ;

– Décentraliser partout en France les cursus universitaires dans les territoires ruraux et les quartiers populaires, à l’image du campus du Tampon dans notre département ;

– Rendre encore plus attractif l’apprentissage et la formation en alternance, notamment par une exonération de toute charge patronale – sur toute la durée de ces dispositifs – pour les TPE-PME qui recruteraient des apprentis ;

– Mettre en place une « réserve éducative », en s’appuyant notamment sur les Retraités de l’Éducation Nationale et/ou des étudiants qui seraient rémunérés, pour un meilleur accompagnement des élèves dès la primaire jusqu’au lycée dans le cadre de « l’aide aux devoirs » gratuite pour les bénéficiaires ;

– Renforcer l’encadrement des élèves les plus perturbateurs pour une meilleure réinsertion scolaire ;

– Ne tolérer aucun outrage et aucune agression de la part de tout élève ou parent d’élève envers un enseignant, afin de restaurer le respect et l’autorité ;

– Améliorer le système d’alerte au sein de l’Éducation Nationale pour le signalement de faits de radicalisation ;

– Lutter plus efficacement contre le harcèlement scolaire pour qu’aucun enfant n’aille plus jamais à l’école avec « la boule au ventre » ;

– Redonner aux parents leur rôle dans l’éducation des enfants, en collaboration avec l’Education Nationale et les collectivités locales, par exemple en proposant des ateliers d’aide à la parentalité ;

– Libérer les énergies, l’esprit d’initiative et le sens des responsabilités au sein de la communauté éducative en laissant aux chefs d’établissement, aux enseignants, aux parents d’élèves, en concertation avec le monde économique, la possibilité de proposer des projets éducatifs innovants ;

– Mettre fin à la précarité des enseignants vacataires ;

– Revaloriser les missions et le traitement des enseignants et leur permettre s’ils le souhaitent de faire des heures supplémentaires pour le soutien scolaire ;

– Régionaliser le recrutement des enseignants au niveau du CAPES et la gestion de leur carrière pour que nos jeunes professeurs ne soient plus contraints de s’exiler dans des zones difficiles …

C’est au prix d’un véritable sursaut national que nous parviendrons à exclure la violence de la Cité éducative et à réconcilier notre jeunesse – qui est notre avenir – avec notre pays qui est un leader sur les plans éducatif, culturel, scientifique et technologique pour redonner à l’école son rôle d’ascenseur social, sa finalité de méritocratie, et son statut de garante de l’égalité des chances : je crois sincèrement au dévouement de nos enseignants et en l’intelligence de nos enfants !

 

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