On en apprend pas mal en laissant traîner ses oreilles…
Sur la division Wagner, par exemple. Cette dangereuse armée de mercenaires créée par Poutine pour résoudre ses basses besognes, financée par Evgueni Prigogine, oligarque russe proche de Vladimir 1er, taille, coupe, tranche et saigne en Afrique. Ils se baladent en tenue militaire et sont hors de contrôle. Ils volent, rançonnent, violent, pillent et mettent les exploitations minières en coupe réglée. Personne ne semble en mesure de les arrêter. Ils se sont même hissés au plus haut niveau de certains Etats, République (?) centrafricaine et Burkina Faso entre autres. Pour Poutine et son cercle premier, ils sont tout bénéfice : n’appartenant pas aux forces russes régulières, ils ne peuvent être accusés de favoriser le jeu du Kremlin. Quand ils se font déquiller, ils n’entrent même pas dans les statiques officielles.
Pourquoi donc le président TGV n’a-t-il pas désavoué Poutine ? Parce que, selon notre informateur privilégié, Rogerkely (cherchez pas : je ne vais pas vous donner son vrai nom), ils ne se donnent même plus la peine de dissimuler leur présence à Madagascar. Le milliardaire président TGV a les moyens de casquer. Et puis, il y a l’or d’Ilakaka ; le béryl de Fort-Dauphin ; le pétrole de Tolagnaro (Tuléar) ; le cuivre rouge de… chut ! (à 2 millions d’euros le litre). Il faudra sans doute chasser la mafia thaïlandaise d’Ilakaka ; expulser les Allemands de Fort-Dauphin et les Yankees de Tuléar. Ça, ils savent le faire.
Là où ils risquent de tomber sur un os de dinosaure, c’est lorsqu’ils se retrouveront nez-à-nez avec les « kung-fu » ! Ces extraordinaires combattants, artistes du shaolin kung fu, du wu shu, du jeet kun do, du penchak silat (redoutable méthode indienne) sont les robins-des-bois de Madagascar, imbattables au corps à corps, qui se sont donné pour mission de défendre la population en cas d’abus.
Du temps de Ratsiraka, ce « marxiste-pour-rire » avait obtenu l’octroi d’une garde-noire par la Corée du Nord. A leur programme : abus en tous genres. Ils entraient par exemple à plusieurs dans un restaurant, mangeaient et buvaient à profusion, repartaient sans payer après avoir violé tout ce qui portait jupon.
Un soir, après moult libations dans un restaurant, ils sont partis en rigolant… Ces pratiquants d’arts martiaux se sont fait agrafer par les kung fu. Qui les ont tous renvoyés au palais présidentiel de Iavoloa. Mais tous leurs morceaux n’étaient plus attachés ensemble.
Quelques jours plus tard, les kung fu ont joyeusement incendié leur quartier général situé sous la gare de Tana. Le surlendemain, la garde-noire a fait ses valises.
Faut pas croire que les Malgaches sont si dociles et soumis qu’on le pense. Si l’armée française a vaincu les Insurgés malgaches de 1947, c’est parce qu’elle y a mis de très gros moyens. Chars contre sagaies, l’affaire était inégale.
Mais au corps-à-corps, nos kung fu malgaches sont plus redoutables que des samouraïs.
Wagner ne part pas vraiment gagnant et risque fort d’entonner « le Crépuscule des dieux ».
PSG/Réal Madrid : la baffe !
Il n’est pas difficile de se payer les meilleurs joueurs du monde quand on est bourré de pognon. Les joueurs du PSG, individuellement, n’ont pas grand-chose à se reprocher. Mais pour ce qui est de s’accorder sur la pelouse, c’st une autre farine. On les donnait gagnants après leur victoire au match aller. Quand on se balloche avec le Réal, faut jamais vendre la peau du chamois ! Surtout quand, en face, il y a un autre Français, le Karim, qui leur en met trois dans les esgourdes. Se prendre pour un champion est une chose ; une autre est de l’être pour de bon. On va plus vite seul ; c’est le cas de Mbappé. Mais on va plus loin ensemble et ça, les petits gars du PSG ne l’ont, semble-t-il, pas encore intégré.
C’est en affichant ce genre d’état d’esprit prétentiard qu’on en prend plein la gueule pour pas un rond.
Jadot, Lassalle, Roussel… ces candidats qu’on aime bien
Ils n’arriveront pas au minimum syndical pour accéder au second tour, certains flirtant même avec les 1% d’intentions de votes. Mais ils y vont malgré tout parce qu’ils ont des choses à dire, leurs quatre-vérités à exprimer avec force. Et quelle meilleure tribune qu’une élection à l’échelle nationale pour ce faire ? En raison de convictions profondes autant que personnelles, mon préféré est Yannick Jadot. Depuis des décennies que lui et ses potes écologistes disent, crient, hurlent, tempêtent contre la destruction climatique et la pollution des terres et océans, depuis des années qu’on ne les écoute pas, ils ne vont tout de même pas baisser les bras… ni la voix. Jadot va scorer dans les profondeurs du classement mais ce n’est pas une raison suffisante pour lui refuser ma voix.
J’aime bien Lassalle parce qu’il a une grande gueule et n’hésite jamais à vitupérer contre les connards qui nous gouvernent (pas seulement en France !) Je suis d’accord avec lui : il ne faut jamais laisser dormir ceux qui ne méritent pas de ronfler tranquilles !
J’éprouve aussi une profonde sympathie à l’égard du candidat communiste Roussel : quand il dit que les ouvriers vivent de plus en plus mal ; quand il dénonce le sort funeste réservé au 3è âge ; quand il réfute l’ultra-libéralisme et la mondialisation à outrance (entre autres), qui peut lui donner tort ?
Ces gens-là sont de la même farine que notre éternel candidat local de Lutte ouvrière, jamais élu, qui ne le sera jamais mais ne se déballonne pas pour autant : « Mwin na d’z’affaires po di, et ma dire ! »
Depardieu et Poutine : vive la démocratie !
Gérard Depardieu est certainement un acteur extraordinaire. Mais côté ciboulot, il casse pas quatre pattes à un canard. On peut même susurrer qu’on a rarement trouvé un tel con dans le milieu du cinéma. Un con de poids, d’ailleurs. Maintenant que son chéri Vladimir-le-Rouge a montré son vrai visage, le Gérard va-t-il encore prétendre qu’il s’agit du plus grand démocrate de la planète ? Maintenant qu’il fait bombarder les hôpitaux pédiatriques… Sauf si blinis et caviar lui tournent la tête car bonhomme raisonne plus avec sa panse qu’avec ses neurones… pour peu qu’il en ait !
Macron et Poutine
On peut reprocher ce qu’on veut à notre président mais certes pas de manquer de courage. Il veut laisser une chance à la négociation en ne fermant pas la porte au dialogue. Mais… Peut-on discuter avec un homme qui a quasiment rasé la Tchétchénie ? Qui a carbonisé l’opposition syrienne ? Qui est entrain d’effacer l’Arménie de la planète et va vitrifier l’Ukraine si on le laisse faire ? Peut-on raisonner avec un ex-officier supérieur du KGB ? Un homme qui fait empoisonner ses opposants et ne s’en cache même pas ? Un homme qui a créé la division Wagner (dont le nom a déjà été porté dans la seconde guerre mondiale) ? Wagner pille, tue, rackette, vole, viole, torture, exécute sans jugement, et ne rend de comptes qu’à Poutine. On discute avec un remake de Nosferatu ?