Sur l’avenue des Cocotiers baignée par le soleil matinal, les passants et les badauds s’abritent à l’ombre des arbres pour discuter et échafauder des théories sur la scène étrange qui s’offre à leur regard : l’agence de la SIDR des Camélias, censée ouvrir à 7h30, est fermée, son accès se trouvant obstrué par des dizaines de meubles et de cartons sciemment déposés devant l’entrée.
Vers 10h, quand le propriétaire des meubles sort de l’agence, des curieux l’entourent pour l’assaillir de questions. Deux personnes des services sociaux de la mairie de Saint-Denis sont là aussi et s’enquièrent de sa situation. « On aurait pu résoudre le problème bien avant d’en arriver là, si la personne était venue à nous », assure une éducatrice spécialisée du quartier.
Tandis que quelques personnes qui passaient par là se donnent la main pour remettre les meubles dans un camion, Max Séry raconte son histoire de manière un peu décousue, les traits tirés par la fatigue. Le retraité de 66 ans dit avoir été sorti lundi par la police de son logement social de Bellepierre, sans même avoir eu le temps de prendre l’appareil respiratoire qui ne le quitte plus depuis un infarctus en 2020.
Mardi, il a retrouvé ses meubles abandonnés sur le parking de son ancien immeuble. Avec l’aide de son ami Bernard Hoarau, qui l’a hébergé cette semaine, il a décidé de rapatrier tous ses meubles devant l’agence de la SIDR, pour forcer le bailleur à le recevoir.
Selon Bernard Hoarau, qui s’est exprimé devant la direction de l’agence ce matin, Max Séry ne faisait l’objet d’aucune décision de justice d’expulsion et ne devait aucun loyer de retard. L’intéressé explique avoir été hébergé par sa compagne, qui lui avait laissé son logement après une séparation selon lui sans heurt, sans toutefois que son nom ne figure sur le bail. Max Séry avait entrepris de le faire transférer, mais la démarche n’a pas abouti.
Quand son ex-compagne est passée à l’appartement de Bellepierre pour récupérer ses affaires en prévision de l’état des lieux, elle a découvert que la serrure avait été changée. Lundi, elle est venue accompagner de policiers et c’est comme cela, assure Max Séry, qu’il s’est retrouvé à la rue sans médicaments ni appareil respiratoire.
L’intervention de son ami Bernard Hoarau ce matin à la SIDR des Camélias a permis d’obtenir que son dossier passe en commission d’attribution mercredi. D’ici là, Bernard Hoarau indique qu’il prendra à sa charge le logement de Max Séry à l’hôtel, faute d’avoir obtenu un hébergement d’urgence.
Contactée, la SIDR indique qu’elle n’est pas à l’origine de l’intervention de la police. « Le transfert de bail n’était pas possible parce qu’il n’est pas éligible à cette typologie de logement. Une personne seule dans le logement social ne peut pas prétendre à un T3, il faut avoir des enfants », indique le bailleur social.
« Il a fait une demande de logement il y a un mois et demi, il est éligible et son dossier peut passer en commission d’attribution. On l’a reçu, on lui a expliqué pourquoi le transfert de bail n’est pas possible. La commission pourra prioriser son dossier selon les critères stricts encadrés par loi », conclut la SIDR.
Bernard Hoarau indique que son ami « se réserve le droit de porter plainte afin de déterminer les responsabilités » dans ce qu’il considère comme « l’expulsion sans décision de justice » d’un homme malade.

Après l’entrevue avec la SIDR, des passants ont aidé Bernard Hoarau à remettre les meubles de Max Séry dans un camion pour libérer le passage.
Et un trasfert de logement sans le foutre à la rue, c’était trop humain???
Achetez-vous un coeur et un cerveau.
Un monde où chaque individu est considéré comme NUISIBLE !!
NUISIBLE A QUI??!!
N’a point un sénateur i drogue de Moune la?
Ça fait 4 ans que j’attends. Du coup je n’ai pas de meubles… puisque tatie me prête une petite chambre. Faudra trouver un autre coup malin, mais je n’ai pas un copain Hoareau à la SIDR.
On devrait être tous content au sein de cette société humaine désarticulée de valeur, en perte de capital promouvable.Foutons ces inutiles pauvres au parvis des paraisseux .On s’en fout…
C’est incroyable des gens peuvent creuver, se faire foutre dehors d’un logement .
Et nous en faisons au XXI siècle une galerie journalistique.
On est formidable…
Je pensais qu’on ne pouvait pas virer les squateurs… pourquoi l’expulsion a été si rapide ?
Ici, on n’est pas en France malheureusement mais ailleurs. On est en plus en période cyclonique. Ce monsieur n’aurait jamais du être expulsé qu’importe le motif.
C’est inexact depuis la loi du 27 juillet 2023 (dite loi Kasbarian) visant à protéger les logement contre l’occupation illicite, publiée au JO le 28.
Ce n’est pas une expulsion, c’est sa femme qui a foutu ses affaires dehors…
Kan oulé un vrai créole , ou gaine pas rien. Ben ben .
domaz ke domoune źétranzé i gagn la caze pli vite ké nou. Oulavé rézon MR largue pas
👍
Le bailleur est d’une hypocrise sans nom. Aujourd’hui, il y a plein de gens qui occupent des logements sociaux devenus grand grands pour eux alors que leurs enfants sont partis. Et, personne ne leur demande de prendre un logement plus petit. Là, on, prétexte un logement trop grand pour personne seule pour refuser le transfert de bail à son nom alors qu’il a droit au logement social. Tiens, le monsieur de la CNL, élu à l’habitat de Saint-Denis et vice président de la CINOR et en charge de l’habitat ne monte pas au créneau? A moins qu’il soit au congrès des maires. Difficile d’être le défenseur des demandeurs de logement et en même temps s’occuper des dossiers de l’habitat en tant qu’élu.
Les logements sidr donnent a la priorité aux poules pondeuses SS citer de noms ils ont les aides leur louer revient a 50 euros et vivent comme parc poules .
La Police est intervenu par le biai de de qui, si c’est par l’ex compagne qui était loataire, c’est légal car c’est a elle qu’appartenait le bail.
Après quant au transfert du bail, certe il a 66 ans et vivant seul, le logment ne pouvait être transféré à son nom, mais par contre on pouvait faire une derogation exceptionnel le temps qu’il trouve un logement, la loi c’est une chose, mais il y a aussi des cas de forces majeurs et de jurisprudences…. C’est inhumain…
Les voyous on le droit d’avoir des logenments sociaux grâce à nos impôts, avec des sono ds des immeubles, des chiens qui aboient ds les appartes…
Quel monde cruel, et sans oeur
Bravo la Sidr
C’est vraiment navrant de toujours vouloir rendre les autres responsables. Combien de demandes sont en attente faute de logement libre. Faire du chantage n’est pas très honnête
A voir la réaction du gars, je comprends qu’elle s’est barrée la tantine, si c’était comme ça tous les jours …
heu faudrait peut être arrêter de se comporter en gamin capricieux monsieur, la bail est au nom de votre EX compagne qui manifestement a rendu le logement, le bailleur lui ne vous connait pas , normal que vous soyez expulsé! arrêtez de croire qu’on peut tout se permettre et ensuite quand les problèmes arrivent on tél aux médias pour faire son cinéma!
La SIDR mérite d’être bien tout ça pcqu’ils ne font pas le nécessaire pour ses locataires !!! Quand on commence à monter aux créneaux et faire des semblants menaces ils disent être occupés et ne répondent pas à nos questions mais ils savent encaisser nos sous sans problèmes ! Honte à eux .. pfff
. « On aurait pu résoudre le problème bien avant d’en arriver là, si la personne était venue à nous », assure une éducatrice spécialisée du quartier
Tout est dit….mais on préfère le buzz
Bien joué !
Mais pour qui il se prend?On ne lui doit rien!
Il a qu’à faire comme tout le monde.
Malheureusement pour lui , ce n’était pas un squatteur, il était chez lui et il s’est fait expulser comme un malpropre, merci monsieur Macron, vous n’êtes qu´un guignol, tous pour les autres rien pour les gens des départements d’outre mer, qui eux sont laissez à l’abandon, pauvre France
Heu faudrait prendre vos cachets pour vos obsessions, si demain votre femme où mari vous trompe ce sera aussi la faute à Macron , ridicule.
Gouvernements néfastes qui n ‘œuvrent pas pour les peuples.
le peuple peut aussi se remuer les fesses et arrêter de tendre la main!
il n’était pas chez lui, il vous suffit de lire l’article pour le comprendre
« été hébergé par sa compagne, qui lui avait laissé son logement après une séparation selon lui sans heurt, sans toutefois que son nom ne figure sur le bail »
Son nom n’apparait pas sur le bail, donc il ne vivait plus avec la personne qui figure sur le bail, il est donc pas chez lui
« Quand son ex-compagne est passée à l’appartement de Bellepierre pour récupérer ses affaires en prévision de l’état des lieux, elle a découvert que la serrure avait été changée »
La locataire, celle dont le nom figurait sur le bail souhaitait rendre l’appartement, mais n’a pas pu rentrer dedans pour récupérer ses affaires, vu que la serrure avait été changée et le nettoyer pour l’état des lieux.
Il est fort à parier que les factures d’eau, d’EDF, était au nom de la locataire, celle dont le nom figure sur le bail.
Et si, il était bel et bien un squatteur car il n’avait aucun lien « légal » avec cet appartement
Et oui