Le principe est ancien et, dès le début du 19ème siècle, un ingénieur a imaginé un moteur pour « extraire de l’énergie à partir de faibles différences de température ». Mais ce n’est qu’au cours des dernières décennies que des avancées considérables dans la technologie des matériaux ont rendu possible une utilisation à plus grande échelle.
Un potentiel énorme
A La Réunion, avec des eaux à la surface de l’océan qui « tournent autour de 25° et des eaux froides à 5° accessibles à 1.000 mètres de profondeurs à très faible distance des côtes », nous disposons d’une ressource « immense » pour satisfaire la totalité des besoins énergétiques de l’île en remplacement du pétrole et du charbon.
Par ailleurs, les atouts de cette technologie seraient de développer, aussi bien la production d’eau douce, que la climatisation, l’aquaculture, la culture d’algues et de nouvelles zones de pêches à proximité des côtes… ce qui fait de l’ETM « l’énergie majeure du futur« .
Un concours de Bande Dessinée
L’exposition, composée d’une maquette du système ETM, d’un clip vidéo et de la démonstration du petit moteur « Stirling » est visible aujourd’hui encore dans la galerie marchande du Score Jumbo du centre commercial de Duparc à Sainte-Marie.
Le Développement durable se doit de durer, c’est pourquoi cette exposition sera présentée dans nombre de centres commerciaux de l’île et ce, jusqu’à novembre 2009. Parallèlement, un concours de Bande Dessinée est ouvert sur le thème de l’ETM. Le règlement du concours est consultable sur le site www.science-sainte-rose.net.
Le lauréat du concours se verra remettre le modèle d’expo du moteur « Stirling« .
Aujourd’hui, une importante convention va être co-signée par la Région Réunion et le constructeur naval français « DCNS », dans le but de lancer véritablement cette expérimentation de l’énergie thermique des mers en « offshore » à La Réunion.
Au niveau mondial, seule l’île Hawaï a engagé une démarche similaire via le département d’Etat américain.
Les îles soeurs d’Hawaï et de La Réunion se retrouveraient donc en compétition pour maîtriser l’or bleu du XXI ème siècle.
