“L’avion était initialement prévu à midi, puis on nous a dit qu’il était en panne et qu’un avion de remplacement était en route. Le décollage a été décalé à 13h35. Finalement, nous avons embarqué à 14h, et je peux vous dire que je n’avais jamais vu un avion comme ça. C’était une compagnie low-cost, avec un équipage qui ne parlait pas français”
, témoigne le naufragé des airs.
“Ils ont essayé de le faire démarrer, et une odeur de kérosène a commencé à se répandre. Les lumières de l’avion s’éteignaient, ce n’était vraiment pas rassurant. Des gens ont fait des malaises, et mon fils a commencé une crise de panique. Avec d’autres, on a demandé à descendre, on était 14 en tout”, poursuit le père de famille.
Le personnel d’Air Mauritius leur annonce donc que le vol va partir sans eux, et que la compagnie ne peut leur proposer de nouveaux billets avant le 31 décembre. Finalement l’avion ne décolle pas, et la compagnie promet un nouvel appareil, avant de finalement confirmer que l’avion défectueux, encore à Gillot, sera réparé.
L’horaire de 21h est alors avancé, mais c’en est trop pour ce passager qui refuse de reprendre le même avion. “Heureusement, nous avions récupéré nos bagages, donc quand la compagnie nous a annoncé la nouvelle, nous avons demandé à être mis sur le vol Air Austral du 31. C’était une bonne chose, car finalement l’avion n’a décollé qu’à 23h. La seule chose qui a été proposée aux gens c’est un repas à 8€”, se désole le père de famille.