Les faits se sont produits très rapidement mais ont beaucoup marqué la fillette. Ce jeudi, au tribunal correctionnel de Saint-Pierre, elle revoit pour la première fois son agresseur. Les cicatrices mentales sont visibles à la manière dont l’enfant ne lâche pas sa mère d’une semelle. Amélie est désormais suivie pour tenter de se reconstruire. Sa mère, constituée partie civile, demande 5.000 euros de préjudice moral.
Roberto a caressé le sexe de la fillette par dessus ses vêtements. Dès son retour chez elle, Amélie va se confier à sa mère. Des déclarations précises qui permettent aux forces de l’ordre d’interpeller l’agresseur. Roberto, au RSA, vit chez sa mère. C’est la première fois qu’il s’en prend à une petite fille, assure-t-il. L’expertise psychiatrique signale une consommation d’alcool importante qui peut amener à un comportement à risque.
La problématique de l’alcool a été une constante de cette audience, relève le parquet. Roberto a également été "animé par une pauvreté sexuelle", note la procureure qui requiert 8 mois avec sursis probatoire, l’obligation de se soigner et de réparer les dommages mais aussi l’interdiction de contact avec la victime et de fréquenter les débits de boisson.
Les juges prononcent finalement une peine de 5 mois de sursis probatoire mais reprennent les obligations et interdictions proposées par le parquet. Il devra également verser à la victime 500 euros de préjudice moral.
*prénom d'emprunt
Roberto a caressé le sexe de la fillette par dessus ses vêtements. Dès son retour chez elle, Amélie va se confier à sa mère. Des déclarations précises qui permettent aux forces de l’ordre d’interpeller l’agresseur. Roberto, au RSA, vit chez sa mère. C’est la première fois qu’il s’en prend à une petite fille, assure-t-il. L’expertise psychiatrique signale une consommation d’alcool importante qui peut amener à un comportement à risque.
La problématique de l’alcool a été une constante de cette audience, relève le parquet. Roberto a également été "animé par une pauvreté sexuelle", note la procureure qui requiert 8 mois avec sursis probatoire, l’obligation de se soigner et de réparer les dommages mais aussi l’interdiction de contact avec la victime et de fréquenter les débits de boisson.
Les juges prononcent finalement une peine de 5 mois de sursis probatoire mais reprennent les obligations et interdictions proposées par le parquet. Il devra également verser à la victime 500 euros de préjudice moral.
*prénom d'emprunt