Ils sont nombreux à régulièrement passer devant la justice, tant le réseau de Wilson Titus était étendu. Les communes de Saint-Denis, Sainte-Marie, Saint-Gilles et Saint-André étaient touchées par le trafic de cocaïne, ecstasy, MDMA et cannabis.
Ce mardi, devant la chambre d’instruction, se présentait l’un de ses revendeurs. L’homme de 35 ans, père de cinq enfants, est soupçonné d’avoir été le revendeur principal de Saint-André entre 2018 et 2019, à la tête d’un réseau qui comprenait son frère, son cousin et lui-même. Il est en détention provisoire depuis décembre dernier.
Le trentenaire en a « marre de la prison » et souhaite sortir afin de pouvoir soutenir sa famille. Il affirme être un employé communal de Saint-André mais aucun document n’atteste d’un poste qui l’attend actuellement. Malgré les efforts de son avocat qui dénonce des « différences de traitement dans un même dossier », à savoir que certains seraient placé sous contrôle judiciaire, le détenu au casier judiciaire chargé (12 condamnations) restera en prison en attendant son procès.