À la une du Journal de l’île ce jeudi, retour sur la garde à vue du maire de Sainte-Marie et candidat à sa réélection, Richard Nirlo, entendu hier par les gendarmes de la brigade de Sainte-Anne (« Coup de filet sur le clan Nirlo »). Il est reproché au premier édile sainte-marien ainsi qu’à sa garde rapprochée des faits présumés de détournement de fonds publics, mais aussi de « recels, faux et usage de faux, trafic d’influence, favoritisme et corruption », indique le média.
De son côté, Le Quotidien a choisi de se pencher sur la réforme des retraites et aux annonces faites hier soir par le premier ministre Edouard Philippe. Une présentation qui « n’a pas entamé la détermination de l’intersyndicale qui appelle à manifester ce matin au Tampon avant une nouvelle journée d’action mardi prochain dans toute l’île », écrit le média.
FAITS-DIVERS
L’enquête sur la disparition de Mathieu Caizergues se poursuit et semble s’orienter vers une nouvelle piste. La mère du gendarme disparu, Delphine Caizergues, qui sera l’invitée ce jeudi de l’émission « Ca commence aujourd’hui » sur France 2, a écrit au juge d’instruction pour lui demander d’enquêter sur la piste d’une disparition à la sortie du cirque de Mafate. « Non, Mathieu n’a pas fait une chute accidentelle au Maïdo. Les Mafatais l’ont dit, les hommes du PGHM l’ont dit, Iris, le St Hubert l’a dit, (…) nous sommes ENFIN entendus », a-t-elle annoncé sur les réseaux sociaux. Delphine Caizergues devrait donner plus de détails dans les prochains jours.
Les deux métropolitaines originaires de la banlieue parisienne, âgées de 25 et 29 ans qui ont été interpellées à l’aéroport Roland Garros le 28 octobre dernier avec 10 kilos de résine de cannabis dissimulés dans des paquets cadeaux dans leurs valises ont été condamnées hier par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à une peine de 3 ans de prison et à 50 000 euros d’amende.
SOCIÉTÉ
Les mouvements sociaux continuent et avec eux leur lot de perturbations dans les services publics. C’est notamment le cas dans les écoles ces jeudi et vendredi car rappelons que le corps enseignant est, dans sa très grande majorité, contre le projet de réforme des retraites qui lui serait particulièrement défavorable. Localement, les mairies font le point en prévision des journées du jeudi 12 et du vendredi 13 décembre.
Le CROSS a tranché, il ne fera pas appel aux bénévoles des trois stations tant que les gilets ne seront pas révisés. Pour rappel, les gilets de sauvetage tout neufs reçus par les trois stations de sauvetage de La Réunion n’ont pas été révisés à temps. Malgré les circonvolutions du siège de la SNSM, qui assurait que les bénévoles pouvaient prendre la mer sans inquiétude, ceux de Saint-Gilles, dubitatifs quant aux explications de leurs supérieurs, ont démissionné en série. « La station de Saint-Gilles est notre premier partenaire, c’est une station performante, une équipe en laquelle je plaçais toute ma confiance, j’espère que tout rentrera dans l’ordre. En tant que directeur du CROSS, et dans le contexte dramatique du naufrage des Sables d’Olonne, je ne puis me permettre d’envoyer des bénévoles en mer sans que les règles de sécurité ne soient respectées. C’est un réflexe de sécurité, je ne voyais pas d’autre solution que de ne pas faire appel aux trois stations de l’île », a indiqué le directeur du CROSS de La Réunion, Aymeric de Chermont.