Pour l’heure, « nous ne pouvons avancer aucune date de réouverture« . Anthony Rey, ingénieur au BGRM, est revenu sur l’i[mportant éboulement qui s’est produit hier sur la route du Littoral]urlblank:http://www.zinfos974.com/Route-du-Littoral-Pas-de-reouverture-envisageable-pour-le-moment_a82517.html . Une reconnaissance héliportée a permis ce mardi matin de constater les dégâts : plus de 200m3 de roches se sont détachés de la falaise, soit environ 500 tonnes de matériaux.
Si la majeure partie des roches a pu être retenue derrière les gabions, de nombreux éclats sont tombés sur la chaussée côté montagne, fermée au moment de l’incident, et sur la chaussée côté mer qui était, elle, ouverte à la circulation.
Une écaille rocheuse menace de tomber
Les équipes mobilisées ont également identifié « une écaille rocheuse en position instable, quasiment au même endroit que le départ de l’éboulement d’hier, et d’un volume presque similaire« , souligne Anthony Rey. Une écaille qui menace de tomber, alors que le dispositif de protection a été fortement endommagé, voire arraché par endroits.
La fragilité de la falaise pousse ainsi la réouverture de la route du Littoral à une date encore indéterminée. Après une nouvelle reconnaisse héliportée, « dès que la météo sera plus clémente », de nouveaux travaux de sécurisation seront réalisés. Ces derniers devraient durer au moins 3 à 4 jours. La purge n’est par ailleurs pas envisagée, car elle pourrait fragiliser encore plus le rempart de part et d’autre.
Un délai « malheureusement contraignant pour les usagers de la route, déplore le président de la Région Didier Robert, mais essentiel pour assurer leur sécurité ». Si l’impact économique de cette fermeture est aussi évident, il est « encore trop tôt pour l’estimer« , selon Didier Robert. « La priorité pour le moment reste la sécurité, rien ne sera décidé de manière prématurée », a-t-il conclu.