Revenir à la rubrique : Faits divers

Gillot : Un commandant de bord de Corsair refuse l’embarquement de trois personnes fichées « S »

Information Antenne Réunion. Trois personnes se trouvant à la Réunion qui souhaitaient, il y a quelques semaines, prendre un vol Corsair pour rejoindre Paris, se sont vus refuser l’accès à bord de l’appareil par le commandant de bord après que celui-ci ait été informé qu’ils faisaient l’objet d’une fiche « S ». En fait, d’après nos propres […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 18 juillet 2016 à 11H24

Information Antenne Réunion. Trois personnes se trouvant à la Réunion qui souhaitaient, il y a quelques semaines, prendre un vol Corsair pour rejoindre Paris, se sont vus refuser l’accès à bord de l’appareil par le commandant de bord après que celui-ci ait été informé qu’ils faisaient l’objet d’une fiche « S ». En fait, d’après nos propres informations, seuls deux d’entre eux étaient fichés.

Le fait d’être fiché « S » n’interdit pas en soi de prendre l’avion, mais le commandant de bord a tout pouvoir pour prendre les décisions qu’il estime nécessaires pour assurer la sécurité de son vol. Et en l’espèce, il a décidé de faire jouer le principe de précaution et de refuser les trois hommes à bord de son avion.

Le comble, c’est qu’Antenne Réunion révèle que les trois hommes ont menacé de porter plainte après ce refus de les accueillir à bord. A la suite de quoi, l’un d’eux a obtenu un billet d’avion gratuit en échange du fait qu’ils ne le fassent pas.

Contacté, le service communication de Corsair dément cette dernière information. Selon lui, aucun billet n’aurait été accordé. Corsair confirme qu’il y a bien eu trois passagers fichés « S » mais ne donne aucune indication quant à leur identité.

C’est quoi, une fiche S ?

Un décret de 2010 précise que peuvent être fichées « S » les personnes « faisant l’objet de recherches pour prévenir des menaces graves pour la sécurité publique ou la sûreté de l’Etat, dès lors que des informations ou des indices réels ont été recueillis à leur égard ». A ce titre, un supporteur de football connu pour sa violence ou un activiste de Notre-Dame-des-Landes peut se voir fiché.

La « fiche S » est un élément de surveillance, établi par les services de renseignement, servant notamment d’alerte pour les forces de l’ordre et qui leur explique la « conduite à tenir en cas de découverte ».

Les personnes fichées ne sont donc pas forcément coupables de quoi que ce soit. Elles ne sont d’ailleurs la plupart du temps pas au courant qu’elles sont surveillées. La loi n’impose aucune obligation à leur égard : ni suivi automatique, ni surveillance de facto, ni arrestation sur le champ.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Des sprays anti-THC dangereux pour la santé vendus à La Réunion

À côté des sachets de CBD, un nouveau produit vendu librement a fait son apparition. Des sprays anti-THC sont présentés comme des outils permettant de duper les contrôles anti-stupéfiants, de plus en plus fréquents sur le territoire. Mais ces derniers peuvent inciter à la consommation de produits illicites en plus d’être dangereux pour la santé.

Agression du personnel pénitentiaire au Port : Le détenu voit rouge suite à la confiscation d’un plant de tomates

Julien L., détenu au centre pénitentiaire du Port, a reçu 30 jours de cachot pour avoir agressé des surveillants le 11 avril lors d’une inspection de cellule où son plant de tomates a été confisqué. Il a jeté une bouteille en verre et utilisé une casserole comme arme contre le personnel d’intervention. Suite à cet incident, qui a nécessité neuf personnes pour le maitriser, il a été condamné à huit mois supplémentaires de prison par le tribunal correctionnel.

Coup de folie dans un restaurant de St-Denis : L’individu armé n’avait pas toute sa tête

Noor-Mohamed M., souffrant de troubles psychiques, a provoqué un incident violent dans un restaurant à Saint-Denis, menaçant des clients avec un couteau et une matraque télescopique. L’altercation s’est poursuivie jusqu’à ce que la sécurité intervienne et que la police l’arrête en état d’agitation extrême. Diagnostiqué avec plusieurs troubles mentaux, il a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis probatoire, et doit suivre des soins obligatoires.

Accident mortel à Saint-Joseph : Le conducteur placé sous contrôle judiciaire

Le conducteur est soupçonné d’avoir provoqué un accident mortel dimanche matin à Saint-Joseph. Dans un premier temps, une femme s’était dénoncée, mais les investigations ont fait douter les enquêteurs qui pensent qu’elle a tenté de couvrir son fils. Ce dernier a été placé en garde à vue et déféré ce mercredi après-midi au tribunal. Il a été placé sous contrôle judiciaire.