« Un bon chien qui ne présentait aucune agressivité », affirme sa maîtresse, Stelly D., encore sous le choc. Immédiatement, son mari est allé porter plainte pour « sévices graves ou actes de cruauté envers un animal » au commissariat de Malartic.
Les faits remontent au 30 octobre dernier et se sont déroulés chemin Montauban, à La Bretagne, dans les Hauts de Saint-Denis. « Je suis rentré chez moi et j’ai constaté que le portail que j’avais fermé en partant le matin était ouvert. J’ai regardé où étaient mes chiens et voyant que Olympe n’était pas là, je suis parti à sa recherche », explique Christopher D. aux policiers. Une recherche qu’il poursuivra jusqu’à 1 heure du matin, en vain.
Récupéré par la fourrière
Arrivé sur place, le couple découvre leur Olympe, mort, deux impacts de balles dans le flanc.
Un déchirement pour le couple très attaché à son animal de compagnie, lequel menait la belle vie avec les autres animaux de la famille et aimait beaucoup le contact humain.
Cavités pulmonaires perforées
Confirmés par l’autopsie, les deux impacts de balles ont perforé les cavités pulmonaires et les côtes.
« Le voisinage et nous sommes choqués qu’une arme de gros calibre ait été utilisée sur la voie publique », confient les propriétaires. Ils pensent d’ailleurs savoir précisément l’endroit où les tirs se sont produits. « On voit très bien les traces de sang sur le mur. Des personnes qui travaillent dans les champs le long de cette route, ou même des passants auraient pu être blessés par ces tirs », alarme Stelly. L’association Alliance compte se porter partie civile dans ce dossier.
Selon la petite enquête qu’ils ont menée, l’auteur des coups de feu habiterait une maison voisine. « À part de la méchanceté ou de la cruauté, on ne voit rien d’autre, puisqu’aussi impressionnant que le physique d’Olympe pouvait être, il avait une expression intelligente et rassurante. Partout où on se promenait, les gens s’empres
saient de venir le caresser ».En colère, peinée et écœurée, la famille espère une « réelle considération des autorités policières sur ce délit très grave », et le déclenchement d’investigations pour que le coupable puisse écoper d’une sanction « pour ne pas laisser un sentiment d’impunité ». L’association Alliance Zanimos (réunissant plusieurs associations œuvrant pour la cause animale) compte se constituer partie civile.