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SIB: Trois repreneurs potentiels mais confidentiels sur les rangs

La fin de la trêve du BTP coïncide avec la reprise des discussions entre la direction et les salariés de la SIB. En fin d’année 2013, nous vous annoncions en exclusivité l’intention de la multi-nationale Colgate-Palmolive de fermer sa filiale locale implantée au Port, la société industrielle de Bourbon. Après le premier tour de table le 15 décembre, […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 15 janvier 2014 à 12H10

La fin de la trêve du BTP coïncide avec la reprise des discussions entre la direction et les salariés de la SIB.

En fin d’année 2013, nous vous annoncions en exclusivité l’intention de la multi-nationale Colgate-Palmolive de fermer sa filiale locale implantée au Port, la société industrielle de Bourbon.

Après le premier tour de table le 15 décembre, les salariés ont appris que trois entreprises sont prêtes à reprendre l’activité selon des conditions diverses. Une première serait prête à reprendre l’outil industriel, c’est-à-dire qu’elle pourrait poursuivre sur site une unité de production telle qu’existante. Bien évidemment, ce ne sont plus des bidons d’eau de Javel Lacroix ou Soupline qui sortiraient de l’usine mais d’autres gammes de produits, comme de l’engrais, qui sont timidement évoqués.

Les deux autres repreneurs seraient quant à eux intéressés par la reprise de l’outil logistique. En clair, la structure ne servirait que de lieu de dépôt. Le nom de ces entreprises reste pour l’heure confidentiel.

Un courrier pour sensibiliser les 24 maires

A moitié soulagés par cette nouvelle, les représentants syndicaux veillent au grain. Aucune autre sorte de garantie n’a été annoncée d’autant plus qu’une décision définitive ne sera prise que fin mars. « Ces repreneurs sont-ils sérieux ? Combien des 33 salariés serons repris ? », reste dubitatif Jocelyn Rivière, délégué syndical CGTR SIB.

Le syndicaliste reste outré par le manque de considération d’un « soi-disant grand groupe : Colgate Palmolive qui a brassé pour 4,4 milliards de chiffre d’affaires au niveau mondial. Ce qu’ils nous proposent après 20 ou 30 années d’ancienneté est dérisoire », répète-t-il. « Dérisoire ! Nous n’avons pas affaire à une PME quand même… ».

Dans le courant de l’après-midi, un courrier « touchant » doit être adressé aux 24 maires. A l’intérieur, un appel à venir soutenir leur lutte fixé au lundi 27 janvier à 8h30 devant les grilles de la SIB. « Si demain nous sommes au chômage, c’est devant eux, les maires, que nous nous retournerons », ajoute Jocelyn Rivière.

 

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