Ce n’est pas la première fois que nous écrivons qu’il serait bon que la Légion étrangère soit mobilisée pour le maintien de l’ordre.
Ce n’est pas la première fois non plus que nous écrivons que Mayotte se trouve dans un contexte insurrectionnel qui mérite une réponse extrêmement ferme de l’Etat avec des moyens appropriés pour faire cesser ce qui risque de devenir une situation ingérable qui l’est -peut-être déjà- d’ailleurs.
Devant l’ampleur de ce phénomène, il serait bon que Paris se réveille et prenne la réelle mesure de ce qui se passe ici et mette « le paquet » en dépêchant sur place plusieurs dizaines d’escadrons de gendarmes mobiles, si, si ! et qu’avec l’appui de l’armée, notamment la Légion, soit décrété l’Etat d’Urgence et le couvre feu à Mayotte avec ce que ces mesures d’exception imposent : Interdiction à quiconque de sortir sous peine d’interpellation immédiate ou au pire de se faire tirer dessus à balles réelles.
La réponse à apporter face à ces bandes de voyous déterminés à en découdre quitte à tuer comme elles le font déjà sans problème, doit être désormais proportionnée et pour cela, seul l’Etat d’urgence peut régler le problème.
Cette situation extrême a déjà été mise en oeuvre lors des émeutes de Papeete en octobre 1987 lorsque l’Etat d’urgence a été décrété et que la Légion étrangère arrivée de Moruroa, a débarqué en pleine nuit dans la capitale de Tahiti en proie aux violences les plus extrêmes et aux incendies qui ont détruit un quart de la ville. Le déclenchement de cet Etat d’urgence a permis de ramener le calme en Polynésie en 48 heures, d’autant que la justice a frappé fort tous les réfractaires à ces mesures drastiques. Pour l’avoir vécu, les consignes étaient claires pour les légionnaires qui avaient pris position sur le port de Motu Uta avec ordre de le garder et au besoin de tirer à balles réelles en cas de problème.
Mayotte hélas est en train de vivre la même chose actuellement et la situation dans laquelle se trouve le 101ème département de la République ne peut plus continuer à accepter ce qui se passe quotidiennement dans nos villes et villages. Le gouvernement est complice des bandes voyous car visiblement il n’a pas saisi l’importance du danger qui plane sur l’ensemble de la population en proie à cette invasion qui ne dit pas son nom.
Le préfet a semble-t-il beau alerter Paris sur cette situation insurrectionnelle, il n’est pas entendu. Combien de morts et de blessés estropiés, amputés et bus attaqués, faudra-t-il encore pour qu’enfin le Gouvernement prenne la pleine mesure de la gravité de ce qui se passe sur cette île française?
Le problème c’est que Paris ne sait plus où ponctionner des forces de l’ordre à envoyer à Mayotte, car elle n’a pas de réserves suffisantes, c’est clair.
Il serait plus que grand temps d’envoyer dans le nord de l’île un navire de la marine nationale avec des consignes strictes pour tout kwassa entrant dans les eaux territoriales et refusant de faire demi tour…
L’invasion comorienne qui sournoisement a démarré il y a déjà plusieurs années, se fait de plus en plus prégnante. Il faut s’en inquiéter et vite.
Les agitations parlementaires ne suffisent plus. Les discours rassurants non plus car plus personne n’est dupe de la gravité de ce qui se passe ici. Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure pour que l’Etat de droit républicain soit réinstauré dans ce département qui sombre de plus en plus dans un chaos indescriptible, car ces attaques quotidiennes sont bien entendu télécommandées et planifiées ailleurs que sur notre territoire.
Il faut arrêter de se voiler la face. Mayotte vit actuellement une période insurrectionnelle qui ne dit pas (encore) son nom car Paris refuse de voir les choses en face.
Ce n’est pas pour rien non plus que Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu qui avaient promis de revenir en novembre avec des annonces tonitruantes, ont visiblement oublié où se situait notre île….
Mayotte n’en peut plus d’être aux prises avec ces hordes sauvages qui ne respectent rien et menacent ouvertement sans aucune retenue les institutions. L’Etat ne peut pas laisser faire. A moins que ce laxisme de l’Etat devant cette situation, ne soit le premier signe d’un largage progressif de Mayotte aux Comores…
D.H.