Après un déplacement au CHU de Saint-Pierre hier, avec le désormais fameux lot d’embouteillages qui accompagne la mobilisation, le mouvement de grève des hospitaliers du CHU se focalise sur le CHOR de Saint-Paul ce matin. Avec sans doute, à prévoir, une action sur l’EPSMR voisin.
Sur le plan de l’avancée des discussions avec l’Agence régionale de santé (ARS), rien de neuf : ce serait le calme plat affirment en cœur les syndicats. La rumeur d’une réunion au ministère de la Santé hier soir était toutefois prise très au sérieux, même si personne ne semblait s’attendre à ce qu’elle débouche sur des annonces imminentes.
Grève au CHU : « Vous allez découvrir ce que c’est la force hospitalière »
Au moins trois élus (Audrey Bélim, Jean-Hugues Ratenon et Philippe Naillet) auraient pris leur plume pour écrire à Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé. « Au-delà du déficit, il y a une demande de réduction de 30% des factures des petits produits qui contribuent pourtant à la qualité des soins. Ce n’est pas écrit, mais c’est dit et cela fait partie de la trajectoire du plan d’efficience de la direction que l’ARS contrôle tous les trois mois », expose un syndicaliste.
Selon lui, « le taux de réquisition proche de 100% » mis en place sur les plannings des services tend volontairement à limiter les effets de la mobilisation, même s’il reconnaît que la perte de salaire liée à la grève, à quelques semaines des fêtes, reste un facteur déterminant pour expliquer le faible nombre d’hospitaliers grévistes.
