Emmanuel Macron a participé ce vendredi 8 mars à la cérémonie du scellement du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution sur la place Vendôme à Paris. Après son discours sur l’égalité femmes-hommes et sur le combat pour les droits des femmes, le président de la République a répondu aux questions de TF1 et s’est exprimé pour la première fois sur les rumeurs complotistes au sujet de la première dame, Brigitte Macron.
Cette dernière est en effet la cible d’attaques transphobes depuis le début de la toute première campagne présidentielle de son mari. La théorie conspirationniste qui revient le plus est celle selon laquelle Brigitte Macron serait transgenre.
Interrogé au sujet des attaques que subissent les femmes sur les réseaux sociaux et notamment la sienne, Emmanuel Macron a déclaré : « Je dénonce, je ne laisse pas passer, je m’indigne. »
Il ajoute : « La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité. »
« Contre ce machisme, il faut utiliser le droit, la justice » a déclaré Emmanuel Macron qui souhaite un renforcement de « l’ordre public numérique » sur des réseaux sociaux qualifiés de « formidable lieu d’expression des plus fous » et d’espace « sans règles. »
Selon l’AFP, deux femmes seront jugées le 6 mars 2025 pour diffamation au pénal après avoir diffusé des rumeurs transphobes à l’encontre de Brigitte Macron.