Revenir à la rubrique : Faits divers

Un pompier condamné pour non-assistance à personne en danger

Un secouriste a écopé d'une amende de 3.000 euros pour avoir refusé une intervention suite à une tentative de suicide. Lui, explique qu'il devait se restaurer avant d'être remobilisé, car il est diabétique.

Ecrit par Soe Hitchon et Baradi Siva – le jeudi 28 janvier 2021 à 09H28

La cour d’Appel a ce matin confirmé la culpabilité d’un pompier qui ne s’est pas rendu en intervention suite à une alerte. Le secouriste écope d’une amende de 3.000 euros, deux fois plus lourde qu’en première instance.

Le 31 juillet 2018, la caserne du Tampon reçoit un appel suite à une tentative de suicide. Un homme de 32 ans a été retrouvé pendu, il est alors inconscient mais toujours en vie. Les pompiers sont appelés à 20h10 mais le chef d’agrès refuse de se mobiliser. C’est une autre équipe qui se rend sur place. La victime est prise en charge avec 15 minutes de retard et succombera à ses blessures deux semaines plus tard.

Se nourrir pour sauver des vies

La défense de l’accusé est simple. Il explique, en première instance comme en appel, qu’il est diabétique :  » Je sentais que ça n’allait plus et qu’il fallait que je mange. J’ai donc prévenu mon chef en début de soirée que s’il y avait une autre intervention, je ne pourrais pas y aller. Mais il a refusé et insistait pour que j’emmène une banane. »

Mais alors qu’il va manger, il tombe sur une mère de famille qui le mobilise pour un bilan de santé sur son enfant. Le pompier explique qu’il allait enfin se restaurer quand l’alerte pour la tentative de suicide est tombée. Le secouriste assure qu’il ne pouvait alors s’y rendre car il avait besoin de se nourrir.

Le SDIS affirme pourtant qu’il s’est écoulé 30 minutes entre la fin de la prise en charge de l’enfant malade et l’appel pour la tentative de pendaison. L’employé du Service départemental d’incendie et de secours serait aussi au coeur de tensions dans la caserne. Le pompier qui est intervenu à sa place assure que l’accusé « rechigne à faire les corvées« .

Comme en première instance, il a été reconnu coupable de non-assistance à personne en danger et écope de 3.000 euros d’amende.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Saint-Pierre : Le faux forcené admis en soins psychiatrique à l’issue de sa garde à vue

Après un premier passage aux urgences psychiatriques après son interpellation, le père de famille de 52 ans qui menaçait de se suicider ce samedi matin est sorti de garde à vue. Il a été admis en soins psychiatriques suite à son geste. En pleine séparation avec sa compagne, il avait menacé de mettre fin à ses jours, et ne retenait pas sa famille en otage comme certains l’avaient affirmé.

Vidéo – Il donne un coup de pied dans un tangue

Dans une vidéo publiée par un internaute sur TikTok, on y voit un homme dire « mi jur mi bèz un pénalty » en filmant un tangue à quelques mètres de lui. Il va ensuite se rendre à proximité de l’animal et lui donner un coup de pied si fort que le mammifère est projeté contre un mur à proximité.