Le 15 mai dernier, le tribunal de Champ-Fleuri avait condamné les trois marins indonésiens. Ils avaient manoeuvré un bateau jusqu’à La Réunion avec, à bord, des migrants Sri-Lankais. 18 mois de prison ferme pour celui qui est considéré comme le leader et un 1 an de prison ferme pour les deux autres passeurs. Une interdiction de territoire avait également été retenue à leur encontre.
Leurs avocats respectifs avaient plaidé, [lors de l’audience de mai dernier]urlblank:https://www.zinfos974.com/Migrants-Les-3-marins-indonesiens-condamnes-a-de-la-prison-ferme-et-interdiction-de-territoire_a140246.html , le fait que les trois Indonésiens avaient subi des pressions avant de mettre le cap vers La Réunion. Les trois individus avaient mis en avant le fait qu’ils avaient été piégés et forcés d’effectuer cette traversée en direction de l’île de La Réunion.
Les trois hommes sont incarcérés depuis le 17 avril dernier, date du renvoi de la première audience de comparution immédiate. Il avait été question de leur participation active comme membres d’un réseau organisé mais également de la mise en danger de la vie des passagers.
Leurs avocats ont finalement décidé de faire appel de cette décision, ils sont donc rejugés ce jeudi matin par la cour d’appel. Selon nos informations, l’Indonésie souhaiterait l’extradition de leur trois ressortissants. Alors que la problématique migratoire est un véritable fléau dans cette région de l’Asie, la question se pose de savoir quel sera le sort qui pourrait leur être réservé chez eux. Seront-ils considérés comme des victimes ou des passeurs ?
Mise à jour 9H : Le procès qui devait se tenir ce jeudi matin vient d’être reporté à cet après-midi en raison de l’absence d’un interprète
Mise à jour à 14H : L’audience a été renvoyée au 12 septembre. En l’absence de l’un des avocats, les autres conseils ont demandé le renvoi de l’audience afin que les trois prévenus soient jugés ensemble. Le procureur général ne s’y est pas opposé mais a rappelé que la cour était tenue par un délai. Les trois prévenus restent en détention.