Persuadé qu’un surveillant l’avait pris pour bouc émissaire, un détenu lui a fait des menaces de mort.
Le surveillant en question, une fois sorti de la cellule, rédige un rapport de ce qu’il vient se passer.
Deux jours seulement après cette altercation, la compagne du détenu profère à son tour des menaces lors d’une conversation téléphonique… enregistrée.
Placé en garde à vue, le couple est passé devant la justice dans le cadre d’une comparution immédiate. A la barre, tous deux ont exprimé un acharnement de la part du dit surveillant.
Elle déclare être dévisagée et provoquée à son arrivée au parloir. Or, elle avait été condamnée en 2018 pour introduction de boulettes de zamal à l’intérieur des murs de la prison.
Quant au détenu, il est considéré comme un « élément perturbateur » et s’est déjà vu retirer tous ses crédits de réduction de peine. Il a même passé 14 jours au quartier disciplinaire suite à cette fameuse altercation.
Il a donc écopé de huit mois d’emprisonnement supplémentaires et sa compagne est elle condamnée à six mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Le couple devra également s’acquitter de 1 000 euros d’indemnités.