Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, en proie à une série de faits-divers particulièrement violents à Marseille et a une levée de boucliers de la part des policiers marseillais, a provoqué la polémique en revenant sur un contrôle de police qu’aurait subi Dominique Strauss-Kahn au Bois de Boulogne, dans un entretien accordé au Journal du Dimanche.
i[« Oui, j’ai entendu parler de cette histoire au cours de laquelle monsieur Strauss-Kahn avait été contrôlé au bois de Boulogne au cours d’un contrôle de routine]i », a expliqué Claude Guéant avant de surenchérir : « i[Ce n’était quand même pas la faute de la police s’il était là-bas ce soir-là !]i ». Claude Guéant revient sur ce contrôle de police qui a eu lieu en 2006, mais également sur l’affaire du Sofitel de New-York écartant une nouvelle fois la thèse du complot.
« i[Quand je lis que, sous prétexte que M. Strauss-Kahn a égaré son téléphone, on brode toute une théorie du complot, je suis interloqué. M. Strauss-Kahn n’était pas espionné par la police française ! C’est scandaleux de le prétendre aujourd’hui]i », a-t-il expliqué. « i[Je trouve grave qu’on essaie de détourner le regard sur ce qui me paraît l’essentiel dans cette histoire : y a-t-il eu des fautes pénales et civiles commises ? La justice civile américaine se prononcera dans le volet civil]i », a ajouté le ministre de l’Intérieur.
Revenant sur le contrôle de police de 2006 la police aurait interpellé DSK dans le bois de Boulogne. « i[J’ai entendu parler de cette histoire au cours de laquelle monsieur Strauss-Kahn avait été contrôlé au bois de Boulogne par les fonctionnaires en charge de la surveillance de cet endroit lors d’un contrôle de routine (…). Mais, il n’y a aucune procédure à ce sujet. Il n’était pas tombé dans un guet-apens de la police ! Il n’était pas suivi]i », a souligné Claude Guéant.
Une sortie dans la presse qu’a dénoncé Me Richard Malka, avocat de Dominique Strauss-Kahn, parlant d’une exploitation politique. « i[A l’époque, Dominique Strauss-Kahn habitait sur le Bois de Boulogne, au 15 avenue du Maréchal Maunoury. Un soir, en rentrant chez lui, il a fait l’objet d’un contrôle de routine, et rien de plus. D’ailleurs, en quinze ans de résidence là-bas, il s’est fait contrôler à plusieurs reprises, y compris en compagnie de sa femme (…). On peut se demander pourquoi et qui se laisse aller à de l’exploitation politique, en faisant ce type de déclaration allusive, qui plus est en ce moment]i ».